newsletter
Devenir annonceur
1 min
PUBLIÉ LE 16/08/2010 PAR Nicolas CésarLa défaite à Montpellier (1-0) avait déjà éveillé des inquiétudes quant au nouveau cru bordelais. Ce soir, à Chaban-Delmas, face à Toulouse les Girondins de Bordeaux ont encore montré qu’ils n’étaient pas encore prêts physiquement. Pire, le club au scapulaire se retrouve lanterne rouge du championnat. Malgré des absences de taille (Gignac, Capoue) les hommes d’Alain Casanova n’ont pas eu de mal à prendre le dessus sur ceux de Jean Tigana. Et ce alors, qu’ils ont rapidement perdu Pentecôte (18e) en attaque, sur blessure (cheville). Machado et Mansaré ont fait souffrir la défense bordelaise. Du côté de l’attaque girondine, à l’inverse, c’était le calme plat. Cavenaghi était aux abonnés absents jusqu’au début de deuxième mi-temps. C’est donc logiquement, que sur un contre lancé par Sissoko, Braaten a ouvert la marque d’une frappe à ras de terre (45e+3).
Un « héritage à gérer »
Les Girondins n’ont vraiment réagi que pendant quelques minutes avant et après la mi-temps. Au retour des vestiaires, Cavenaghi a retrouvé des couleurs et Plasil a repris à bout portant un bon centre de l’Argentin (1-1, 47e). Cette domination de Girondins a duré un quart d’heure avant de s’éteindre étrangement. L’entrée de la recrue, Anthony Modeste, n’a pas permis de raviver la flamme. Les Toulousains ont alors trouvé un second souffle. Sur un coup franc parfaitement joué par Mansaré, la défense bordelaise a grossièrement oublié Didot, qui a pu facilement tromper Olimpa (1-2, 81e). Pour l’entraîneur de Bordeaux, Jean Tigana, il y a « un vrai problème psychologique au niveau des joueurs, au niveau de la confiance, ils n’arrivent pas à se libérer. Je récupère l’héritage des six derniers mois et des joueurs qui ne sont plus à leur niveau », explique-t-il. « Le doute doit s’effacer dans le travail, dans la détermination », martèle-t-il. Avec des matchs à venir contre Paris et Marseille, le mois d’août des Girondins s’annonce compliqué. Jean Tigana ne manquera pas de travail…
Nicolas César
