Nicolas Sarkozy au secours de l’agriculture dans le Lot-et-Garonne


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 21/05/2010 PAR Nicolas César

« Je vais investir sur le long terme pour la sauvegarde de l’agriculture », a promis Nicolas Sarkozy aux agriculteurs. « L’agriculture, c’est pas simplement le terroir, c’est pas simplement l’identité nationale, l’agriculture c’est stratégique économiquement », a souligné le chef de l’Etat. Quatre jours après avoir obtenu de la grande distribution qu’elle s’engage à modérer ses marges sur les fruits et légumes en cas de crise dans le secteur, le Président de la République espérait bien convaincre la profession de son engagement. Ce déplacement avait des allures de campagne présidentielle. En effet, Nicolas Sarkozy envisagerait de se représenter en 2012 et il entend donc « soigner » son image. Pour séduire, il a donc annoncé quelques mesures de soutien : suppression des cotisations patronales pour les saisonniers, possibilité d’étaler les cotisations à la Mutualité sociale agricole ou encore augmentation du prix de l’énergie produite par la biomasse.

« Je n’accepterai plus un système où on ment aux gens »
Accusé en début d’année par le patron de la FNSEA « d’avoir un problème avec le monde paysan », Nicolas Sarkozy a défendu son style, en l’opposant, sans le nommer, à celui de son prédécesseur Jacques Chirac.
« On a souvent traité l’agriculture de façon folklorique, c’est ce que je pense, et il n’y a pas que la faute de ceux qui ont fait ça, il y a aussi la faute du milieu, » a-t-il dénoncé. « On était très content, on allait dans une ferme, on flattait la vache, on passait des heures au Salon de l’agriculture, on goûte de tout, on s’en va, on vous aime, au revoir et merci ! » Peu avant, un agriculteur s’était plaint du manque de « considération » du monde politique envers le secteur rural. « Je n’accepterai plus un système où on ment aux gens en leur donnant un chèque que, dix ans après, ils doivent rembourser, ça non », insiste encore le président, « ceux qui ont fait ça étaient parfaitement irresponsables », a-t-il assuré. Ces paroles suffiront-elles à rassurer la profession. Rien n’est moins sûr. La veille, les agriculteurs avaient manifesté contre sa venue… Ses promesses, si elles ne sont pas suivies d’actes, ne suffiront pas à calmer leur colère.

Nicolas César

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