Pour Jean Lassalle, « l’Aquitaine est une belle endormie » et le désamour entre les gens et les politiques est croissant. C’est pourquoi Jean Lassalle entend « redonner la parole au peuple » et tenir ses promesses. « Si nous, les politiques, ne redevenons pas de vrais élus, nous perdrons tout crédit auprès des électeurs », a-t-il mis en garde.
« Remettre à la mode des métiers oubliés »
Jean Lassalle a esquissé les grandes lignes de son programme : rétablir les liens entre les campagnes, les villes et les banlieues, faire de Bordeaux la grande capitale du sud, développer de nouveaux emplois, notamment liés au développement durable, organiser les « autoroutes de la mer », remettre « à la mode » des métiers « oubliés », comme ceux dans l’agriculture. Sur la question de la LGV, il ne se dit pas hostile, mais demande à ce qu’une nouvelle ligne ne soit pas créée entre Bayonne et l’Espagne. « Il y a eu trop de construction ces dernières années dans ce secteur, mais surtout les gens ont l’impression que l’on veut passer en force », explique-t-il.
Répondant aux questions des étudiants sur le départ d’un certain nombre d’élus et militants Modem vers le Nouveau Centre, l’élu béarnais a répondu que « le Nouveau Centre était l’UDF d’il y a 55 ans, un parti inféodé à l’UMP ». « La liberté se paie très cher », a-t-il souligné. Jean Lassalle espère bien se maintenir au deuxième tour, mais s’il n’est pas présent, il ne donnera aucune consigne de vote, a-t-il précisé.
Nicolas César