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PUBLIÉ LE 19/05/2013 PAR La rédactionRéunis en assemblée générale à Pau sous la présidence de Pierre Saubot, ses membres ont toutefois réaffirmé jeudi la priorité qu’ils entendent également donner à la traversée centrale des Pyrénées.
Un intérêt européenCe projet de ligne ferroviaire de basse altitude, qui a soulevé de vives oppositions en Bigorre, et dont on ne sait pas encore où il pourrait passer, est également très attendu chez nos voisins ibériques. C’est ce que Fernando Riquelme Lidon, le consul d’Espagne, a confirmé à BAP en abordant le sujet des relations transfrontalières.
Au moment où l’autoroute A 63, fréquentée par de nombreux camions, atteint un haut niveau de saturation au Pays Basque, la TCP constituerait selon lui un débouché intéressant pour le transport du fret vers le nord de l’Europe. Une fondation transpyrénéenne a été créée en Aragon pour promouvoir cet équipement. Elle a reçu le soutien de plusieurs régions espagnoles. Selon Fernando Riquelme Lidon, un tel projet dépasse toutefois le simple cadre interrégional, et présente un intérêt européen. « C’est donc de l’Europe que l’argent doit venir »,.
L’échangeur de Morlaàs vivement souhaitéDans un tout autre domaine, l’association BAP a également évoqué le projet , très attendu en Béarn, d’échangeur autoroutier de Berlanne-Morlàas, à l’Est de Pau. Une enquête menée à ce propos par la communauté de communes du Pays de Morlaàs montre que le trafic constaté sur la rocade nord de Pau, aujourd’hui fortement encombrée, atteint 18 000 véhicules par jour, alors que l’autoroute A 64 (Toulouse-Bayonne) qui lui est parallèle, en dénombre plus de 17 500.
D’ici 2020-2030, les choses empireront puisque la rocade serait , estime-t-on, fréquentée par 21 000 véhicules, et l’A 64 par 20 000 voitures et camions.
S’il était réalisé, l’échangeur absorberait 8 000 à 9000 véhicules, tout en desservant de manière plus efficace des entreprises comme Total et Turbomeca, pour ne citer que les plus importantes.
