A Bordeaux, la fréquentation touristique est en hausse et la saison s’annonce exceptionnelle


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 14/08/2009 PAR Nicolas César

« Nous accueillons trois millions de visiteurs par an. Avant 2007, c’était 2,5 millions », se félicite Philippe Prévot, le directeur adjoint de l’Office de tourisme de Bordeaux. Pour lui, l’inscription à l’Unesco a eu un effet immédiat. « Les experts qui nous annonçaient une augmentation de 30% du nombre de visiteurs ne se sont pas trompés », se réjouit-il. Résultat, « nous sommes partis pour faire au moins aussi bien, voire mieux, que l’année dernière, qui a été la meilleure année jamais enregistrée ». En effet, les chiffres sont éloquents : la fréquentation à l’office de tourisme a augmenté de 5% entre juillet 2008 et juillet 2009, les visites de la ville ont cru de 30%…

Des touristes curieux de découvrir le « nouveau Bordeaux »

Les touristes sont curieux notamment de découvrir un « Bordeaux rénové ». Les travaux du tramway ont permis d’ouvrir la ville, de rénover de nombreuses façades. On est loin aujourd’hui de l’image de la « Belle endormie ». et c’est ce mélange de l’ancien Bordeaux, avec ses somptueuses façades du XIIIème siècle et du nouveau, qui attire le visiteur. Le succès est tel, que Bordeaux bénéficierait même de la crise, « en récupérant une partie de la clientèle de classe moyenne qui bouderait des destinations plus onéreuses, comme la Côte d’Azur », souligne Stéphane Delaux, adjoint au maire en charge du tourisme. Et du coup, toute l’économie locale en profite.De nombreuses chambres d’hôtels ont vu le jour ces dernières années et l’offre quatre étoiles s’est bien développée. Ainsi, l’Union des métiers de l’industrie de l’hôtellerie (Umih) de la Gironde recense à Bordeaux 8 026 chambres d’hôtel, 756 restaurants et 182 bars. Des professionnels qui semblent satisfaits pour la plupart.

A Bordeaux, on ne connaît pas la crise

« Les restaurants marchent très bien, malgré la crise, et surtout, beaucoup mieux qu’il y a 6 ou 7 ans », grâce notamment à « une offre de meilleure qualité, des établissements rénovés, mieux tenus », assure ainsi Jean-Pierre Héland, président de l’Umih en Gironde. Ceci dit, la situation est « plus nuancée dans l’hôtellerie. Il y a moins de clientèle anglo-saxonne, ça se ressent sur l’accueil haut de gamme », précise-t-il. En réalité, ce sont les français qui boostent le tourisme bordelais. Selon l’Office du tourisme, les visiteurs seraient à 60% français et parmi les étrangers, les Anglais,et les Espagnols sont majoritaires. Une chose est sûre. Le tourisme bordelais a encore de beaux jours devant lui.

Nicolas César

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