Agriculture : quelle place pour le numérique aujourd’hui?


Vianey Lorin
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 20/06/2012 PAR Vianey Lorin

Avec internet, on passe d’une société où l’information était stockée et limitée, à un flux abondant de données. Selon Dominique Graciet, président de la chambre d’agriculture Aquitaine : « on subit une évolution à vitesse grand V. On doit s’adapter à une agriculture au jour le jour notamment avec la fixation des prix sur les marchés boursiers ».  La météo en ligne reste alors ce que les agriculteurs consultent le plus sur internet.

 Il faut aussi organiser sa journée différemment, trouver le temps de surfer sur le net. Pour certains, il est difficile de trouver un moment pour gérer une page web ou consulter les évolutions du prix des matières premières.

A ce foisonnement d’informations se superposent une multitude d’outils qui impliquent de savoir quoi choisir pour répondre à un besoin. Les agriculteurs sont donc obligés de développer de nouvelles compétences, que ce soit techniques mais aussi stratégiques (comment répondre à l’ensemble des nouvelles exigences sociétales telles que la protection de l’environnement ou la traçabilité des produits). 

Avec la création d’un site internet la perception de l’espace se modifie et l’on s’affranchit peu à peu des relations de voisinage. Le producteur peut être mis en relation directe avec le consommateur ou d’autres exploitants ce qui implique de savoir gérer sa réputation virtuelle et donc de maitriser les réseaux sociaux.

Il convient donc selon les chercheurs du projet Raudin de procéder à une classification et une simplification des outils numériques afin de les rendre plus adaptables. On développe ainsi une « culture du numérique » sans créer de ruptures trop importantes avec les pratiques quotidiennes. Une exploitation sur quatre n’est pas équipée en informatique, il apparaît alors nécessaire d’informer les agriculteurs sur les possibilités offertes par le numérique et sur la manière de l’utiliser (gestion de l’e reputation par exemple). Mais il faut aussi apporter les infrastructures nécessaires à certaines zones parfois dépourvues de couverture réseau.

Pour plus d’informations sur le livre blanc « Agriculture et Numérique en Aquitaine » du projet Raudin : http://raudin.u-bordeaux3.fr/oat/


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