Le Lot-et-Garonne se met aux panneaux photovoltaïques et s’apprête à créer 250 emplois


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Publication PUBLIÉ LE 05/10/2008 PAR Nicolas César

Après l’agroalimentaire, Yann Maus, le fondateur de Magicien Vert (en 1992) s’intéresse au marché des énergies renouvelables. « La France a raté le créneau de l’éolien. Elle ne doit pas faire de même avec celui du solaire », explique ce chef d’entreprise de 38 ans, père de trois enfants. L’homme n’est pas un inconnu. Il possède avec ses associés six entreprises à l’Agropole d’Estillac (Maison Briau), dans le sud de la France, et jusqu’en Basse-Normandie. Conscient que la filière « développement durable » est promise à un bel avenir, il projette de créer une usine de fabrication de panneaux photovoltaïques à Rochefort, dans le Lot-et-Garonne. Pour mener à bien son projet, il s’est associé à l’entreprise espagnole Pevafersa, qui maîtrise depuis 10 ans l’ensemble de la chaîne, du raffinage du silicium à la construction des panneaux. « Elle amène sa technologie et formera le personnel de la société Fonroche/Pevafersa (capital de 15 M€) » précise-t-il.

Le Lot-et-Garonne plutôt que les Pyrénées-Orientales
Mais, pour ce projet le Lot-et-Garonne était en concurrence avec les Pyrénées-Orientales. Malgré un ensoleillement plus fort dans cette région, il a choisi le Lot-et-Garonne. « Nos différents interlocuteurs – Conseil général, Agropole, CCI, communauté de communes – ont été très réactifs. Ensuite, je connais très bien le Lot-et-Garonne et je suis aussi très connu grâce notamment à mes différentes entreprises sur le site de l’Agropole », explique Yann Maus. Le projet est désormais sur les rails. Henri Tandonnet, président de la communauté de communes du canton de Laplume en Bruilhois, a réservé 14 hectares à Roquefort (champs de Lescaze) pour la construction, dans un premier temps, de l’usine de 5 000 m² (8 M€). La seconde étape du projet est la construction d’une usine de transformation du Silicium. « Il s’agira ainsi de gérer la filière dans sa totalité. Nous pensons investir entre 25 et 30 M€ sur les quatre prochaines années et créer 250 emplois d’ici 6 ans», souligne Yann Maus. Mais pour l’instant, le but est de fabriquer 100 000 panneaux par an destinés aux bâtiments industriels. « Et pour chaque panneau conçu, un arbre sera planté en Afrique. C’est une question d’éthique. Nous faisons du développement durable notre credo », clame t-il.

Une technopole énergies renouvelables en Lot-et-Garonne ?
A l’instar de l’Agropole – technopole dédiée à l’agroalimentaire – une technopole orientée vers les énergies renouvelables pourrait voir le jour en Lot-et-Garonne, a indiqué Pierre Camani, le président du Conseil général du Lot-et-Garonne. Le département deviendrait alors une plate-forme incontournable. D’ailleurs, l’agropole est en train de réfléchir à intégrer cette notion de développement durable dans les process des entreprises hébergées sur son site et dans la forme même de la pépinière : les usines en construction, l’environnement immédiat…

Nicolas César

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