Le choix des libraires aquitains pour votre été: La librairie La Machine à Lire de Bordeaux (Gironde).


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 25/07/2009 PAR Anne Duprez

La librairie La Machine à Lire…
A deux pas des quais de Bordeaux, où jadis bruissaient les mâts entrechoqués des navires, bigarrés des pavillons de nombreux pays du monde, et sous les arcades bicentenaires de la place du Parlement, il est aujourd’hui une machine dont le rendement se mesure à l’aune du plaisir. Plaisir de lire, de découvrir, rencontrer, débattre… Ses rouages s’actionnent en 1979; désormais bien huilés, les voici mus de main de maître par Hélène de Ligneris- qui a acquisla librairie en 2008 lorsque celle-ci fut vendue par son fondateur Henri Martin- et Emilie Poinsot qui en est la directrice.

Le port a aujourd’hui disparu, mais ses échos résonnent encore au numéro 8 de la place du Parlement: dans un même esprit d’ouverture, vers l’ailleurs ou l’Autre parfois inconnus, au sein de la croisée des expériences, dans le brassage des univers. L’ancre est plongée dans l’histoire, mais la Machine oeuvre pour l’avenir, relais entre les hommes, les temps et les esprits.

… vous propose :
– « L’angoisse du héron » de Gaëtan Soucy, Mai 2009, éditions Escampette. Un très court texte, entre le récit et la nouvelle. « Un très beau texte sur l’amitié » nous révèle Emilie Poinsot. Gaëtan Soucy est un auteur né à Montréal en 1958, dont la renommée grandit en France ainsi qu’en Europe. Une écriture parfois atypique, mais par laquelle on se laisse volontiers emporter. A découvrir absolument.

– « Le violon d’Auschwitz » de Maria Angels Anglada, Stock, Juin 2009. Traduit du catalan. Dans la lignée de Primo Levi, où le sublime émerge parfois de l’ombre .Daniel, déporté à Auschwitz, et luthier de son état, se voit confier la mission de créer un violon dont le son approcherait l’excellence d’un Stradivarius. De là dépendra sa survie et celle de ses compagnons. L’exigence de soi peut-elle sauver de l’horreur?

– « Le remplaçant » d’Agnès Desarthe. Editions L’olivier, Avril 2009. « Le remplaçant » est le faux grand-père, compagnon de la grand-mère dont le mari a disparu tagiquement pendant la guerre. L’histoire familiale se construit malgré tout, aussi solide grâce aux liens du coeur. Prix Marcel Pagnol 2009.

Anne DUPREZ

Une sélection pour l’été, plus complète, est disponible à la Librairie La Machine à Lire, 8 place du Parlement, 33000 BORDEAUX. Tél: 05.56.48.16.83. machine@machinalire.com. Site internet en cours de construction http://www.machinalire.com
 
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