Dame Garonne sous haute surveillance


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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 17/12/2012 PAR Sybille Rousseau

Lundi 17 décembre 2012. 16h. Le préfet de Lot-et-Garonne, Marc Burg, déclenche le passage en niveau jaune de la Garonne. Une alerte pour tous les maires concernés. C’est une première ! En effet, jusqu’à présent l’information vers les élus ne se faisait qu’à partir du niveau orange. Cela a changé depuis la dernière crue durant laquelle certains élus avaient regretté une alerte trop tardive. Ce déclenchement marque le coup d’envoi de quatre journées d’exercice « inondation » en Lot-et-Garonne. Soixante communes sont concernées par cet événement (14 dans le Marmandais, 18 dans le Confluent et 28 dans l’Agenais). Des communes qui doivent tester les dispositifs définis dans leur plan communal de sauvegarde pour gérer les situations de crise, et, en particulier, les risques d’inondation.
SDIS, gendarmerie, direction des territoires, association de sécurité civile, élus des communes… tous mobilisés !
Le mardi 18, dès 9h, une matinée d’information est organisée en préfecture sur les outils et les moyens utilisés par le service prévisionnel des crues de Toulouse. Aussi, une présentation par le SDIS de la problématique « crue torrentielle » pouvant toucher le Lot-et-Garonne sera réalisée. Le mercredi 19 à 9h, le préfet activera le Centre opérationnel départemental en préfecture, en clair, la « cellule de crise », ainsi que deux PCO, Postes de Commandement Opérationnel, sur les sites de crise à Tonneins, aux services techniques de la commune et à Marmande, au centre de secours. Et puis, toujours mercredi, à 16h, des audioconférences seront mises en place en préfecture pour faire un point sur la situation. Enfin, jeudi matin, le préfet activera le Poste de Commandement Opérationnel au centre de secours d’Agen avec l’ouverture d’un gymnase afin d’accueillir les personnes évacuées. Le Préfet tient à associer à cet exercice la presse locale, afin, bien sur, de couvrir l’événement mais aussi d’avoir un retour de terrain. Du reste, jeudi en fin de journée, les journalistes seront attendus en préfecture afin d’exprimer leur ressenti.

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