A Biarritz, la droite étale au grand jour ses divisions


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Publication PUBLIÉ LE 24/09/2010 PAR Nicolas César

Si le président UMP de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer (UMP), minimise les « bisbilles » Copé-Bertrand pour le leadership sur le parti présidentiel, la faible côte de popularité de Nicolas Sarkozy dans les sondages aiguise les appétits. La guerre semble ouverte entre le patron des députés UMP Jean-François Copé et le secrétaire général de l’UMP, Xavier Bertrand. Ce dernier, contesté par certains à la tête de l’UMP, a fixé vendredi la « feuille de route » du parti présidentiel jusqu’en 2012, en appelant au rassemblement de la « famille politique », devant les députés et sénateurs UMP réunis à Biarritz. « Notre sort est étroitement lié, totalement lié à celui du président de la République », a-t-il rappelé en plaidant pour « un soutien sans faille à Nicolas Sarkozy », mais aussi au gouvernement. Il a au passage rendu un hommage appuyé à François Fillon, un Premier ministre « courageux et loyal » qui « apprécie les parlementaires et est apprécié des parlementaires ». Il s’est aussi adressé aux présidents des groupes parlementaires, Gérard Longuet, président du Sénat et Jean-François Copé : « Nous aurons à travailler davantage ensemble », pour « aider le gouvernement » jusqu’à la fin de la législature, par un « travail de pédagogie », notamment sur la réforme territoriale.

La droite tente d’atténuer ses divisions

De son côté, François Fillon a tenté d’apaiser aujourd’hui les tensions au sein de l’UMP, tiraillée entre Jean-François Copé et Xavier Bertrand pour le contrôle du parti. « Personne ne doit dissocier son avenir personnel de notre sort commun. Personne ne doit exercer ses talents contre son propre camp », a-t-il déclaré, en réclamant du « sang-froid ». De même, Bertrand Accoyer a réaffirmé que le « devoir de tous », dans la majorité, était de se « préparer, dans l’unité totale, pour faire gagner notre candidat en 2012 ». « Plus que jamais il faut se mettre au service de nos valeurs, de notre bilan et de notre projet », a conclu François Fillon, venu clôturer ces journées parlementaires. A mots couverts, certains élus confient que « si l’on devait voter aujourd’hui, le résultat serait une défaite ». La question est désormais : comment remonter la « pente » d’ici 2012 ? 

Nicolas César

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