Tiphaine Marcollini : Une joueuse qui « touche » à tout


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 20/05/2012 PAR Aurélie Gruel

La jeune demoiselle est charmée par la discipline et devient rapidement une joueuse appliquée. Elle apprécie en effet le jeu collectif et le contact, toujours plus complice avec sa monture Ivohé, une femelle de seize ans, qui lui appartient et dont elle prend grand soin. C’est un pur-sang. L’animal doit en effet être sanguin, pas trop long et trapu. Ce qui permet au cavalier de mieux tourner pour lancer la balle. Ce n’est pas simple et c’est d’ailleurs pour cette raison que tous les chevaux ne peuvent pas pratiquer ce sport. La cavalière ajoute : « L’animal doit être réactif, dynamique et calme dans sa tête ». En outre, Tiphaine est membre du centre West Horse Ball dans la Région du Maine-et-Loire. Elle a atteint le plus haut niveau féminin de la compétition. C’est une passion qu’elle ajoute à sa profession. Pour plus de frissons et de sensations, fortes la plupart du temps.

Ils forment une symbiose, une parfaite harmonie

 Mais pour ce faire, elle s’entraine. Une fois par semaine durant environ une heure et demie. Car ce sport nécessite une bonne préparation à la fois du cheval et du cavalier. Ils s’entrainent à deux, forment une symbiose, une parfaite harmonie qui transparait lors des meetings. Selon Tiphaine : « la complicité qui se crée, c’est environ 50% du travail ». La préparation est donc importante. Tout d’abord, il faut équiper la bête : guêtre, bandes et cloche afin de protéger les membres. Puis vient l’échauffement à terre réalisé par le cavalier et ses coéquipiers afin de mettre en place une stratégie de circulation de la balle. C’est le moment de faire des touches, ainsi la remise en jeu après un but. Enfin, on selle le cheval. S’en suit une détente de 15 min afin de le mettre en confiance, de le préparer au jeu, et de le mettre au calme. Une fois le cheval concentré, le jeu peut commencer. La partie n’est pas longue mais intense. On compte deux mi-temps de 10 min entrecoupées de 3 minutes de récupération. C’est peu, mais les joueuses tiennent et les chevaux aussi. C’est le moment de remotiver l’animal, pour un nouveau départ. Toujours plus vite, toujours plus haut dans le monde des chevaux. Le Horse Ball, plus qu’un jeu de touches, une complicité qui permet de gagner.

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