Présidentielle : François Hollande arrive en tête à Bordeaux, dans la ville d’Alain Juppé


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 22/04/2012 PAR Nicolas César

C’est un signe de plus que la sociologie de la population dans la ville d’Alain Juppé a changé et s’ancre à gauche. L’actuel numéro 2 du gouvernement en a fait l’expérience lors des dernières élections législatives et avait été à l’époque battu par la socialiste, Michèle Delaunay, candidate à sa succession… La toute prochaine campagne législative dans la deuxième circonscription de Gironde s’annonce passionnante.  

« Rien n’est joué », selon Alain Juppé
Plus globalement, en Gironde, François Hollande est en tête (31,75%), loin devant Nicolas Sarkozy (24,84%) et… Marine Le Pen (15,61%). Jean-Luc Mélenchon obtient 11,74% et le « local » François Bayrou n’a eu que 9,68% des suffrages. Enfin, Eva Joly dépasse tout juste les 2% (2,43%). Un vote, assez similaire à la tendance nationale. Dès le début de la soirée, les réactions des ténors de la région se sont multipliées. « Rien n’est joué » a lancé Alain Juppé, vers 20 h 05, à l’annonce des premiers résultats. Le ministre des Affaires étrangères et maire de Bordeaux estime que le score de Nicolas Sarkozy est « bon » au regard de l’opposition à son encontre. Par ailleurs, il a fait remarquer qu’il n’y a pas eu de poussée a gauche. « Au total, la gauche cumulée atteint seulement 42,5% », a rappelé le fondateur de l’UMP. De son côté, le premier secrétaire fédéral du PS en Gironde, Ludovic Freygefond n’a pas caché pas sa joie. « C’est la première pierre du changement pour les Français », a-t-il déclaré. « C’est historique sous la 5ème République qu’un candidat socialiste, face à un candidat sortant de droite, arrive en tête au 1er tour de l’élection présidentielle. C’est une marque de confiance très forte que les Français nous ont exprimé aujourd’hui, et aussi une sanction de la politique de Nicolas Sarkozy par rapport à l’injustice sociale et l’inégalité qui ont marqué durant son quinquennat », a-t-il ajouté. Michèle Delaunay, députée PS de la deuxième circonscription de Bordeaux, a, quant à elle, qualifié le haut score du Front National, de « tâche » dans ce scrutin et a jugé que la responsabilité en revient à Nicolas Sarkozy et « sa fin de campagne honteuse », notamment sur des sujets comme le halal (…). « A 20%, c’est la gravité de la crise qui s’étale », a déclaré, pour sa part, François Bayrou. Le patron du MoDem a appelé à un gouvernement d’union nationale et à construire une force du centre pour « faire front face aux extrêmes qui menacent de faire imploser le pays ».

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