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PUBLIÉ LE 28/12/2012 PAR Nicolas César« Cette décision est la conséquence d’une diminution progressive, ces dernières années, du nombre de personnels soignants. Elle s’est accompagnée d’une baisse du nombre de lits d’hospitalisation. Cette situation est dramatique pour les femmes de l’agglomération en demande de soins, l’Hôpital public n’assure plus le service continu obligatoire », alerte Bernard Coadou, médecin et porte-parole de l’association girondine » La santé un droit pour tous ». Et ce, alors qu’il s’agit déjà d’une démarche difficile d’avorter.
Comment éviter de nouvelles fermetures ?De son côté, le CHU se défend en expliquant qu’il y a peu d’activités en ces périodes de fêtes. Sauf, « qu’il faut en moyenne au moins quinze jours avant d’obtenir un Rendez vous IVG en temps normal sur l’agglomération bordelaise », précise le planning familial. A noter toutefois, que le centre IVG de la fondation Bagatelle (clinique privée) à Talence reste, quant à lui, ouvert. « Il semble urgent que les différents responsables de cette situation soient interpellés ; il est indispensable que tout soit mis en œuvre rapidement afin d’éviter de nouvelles fermetures temporaires », conclut l’association « La santé, un droit pour tous ». En France, 13 500 jeunes filles de moins de 18 ans ont recours chaque année à l’IVG. Et, près de 40 ans après la loi IVG, le sujet reste encore tabou.
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