La ville de Pau garde le cap sur ces grands travaux mais recentre son action


Cédric Motte
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 15/12/2010 PAR Olivier Darrioumerle

En 2011, pas de surprises. Les travaux prévus débuteront normalement et les grands chantiers continueront de prendre forme, en particulier la Médiathèque et plus généralement le vaste programme de renouvellement urbain « Faisons peau neuve ». Pour cela la ville de Pau injectera 45 nouveaux millions d’euros, tirés en partie d’un emprunt de 20 millions d’euros. L’adjoint aux finances, Alain Lavignotte, justifie cet appel aux banques par une situation financière saine : « Pau est la ville la moins endettée des villes de France de tailles égales. » Néanmoins, tenant à sa promesse faite de ne pas augmenter les impôts, la ville de Pau doit contraindre son budget de fonctionnement à un peu moins de 96 millions d’euros. Sans illusions sur la teneur de la loi de finances 2011, la place Royale s’apprête à rouler sans dotations de l’État, austérité oblige. Et pour réduire la facture, la Ville sonne l’heure du grand ménage. Après diagnostic, les biens patrimoniaux seront démolis ou vendus. Et ceux mis à disposition des associations, « rationalisés etmutualisés ». De plus, pour maîtriser ses dépenses et poursuivre ses investissements, la ville de Pau a proposé à la Communauté d’agglomération Pau-Pyrénées quelques transferts de compétences, comme le tourisme, la voirie, les grands évènements ou encore les grands équipements.

Le lien social et le centre ville en ligne de mire.
« On avoulu aller trop vite. On n’était pas formés au-delà de la bonne volonté. Des conseils de quartier ont été mis en place et ils ont fait des propositions, mais mal organisés, les services n’ont pas suivi. Il y avait toujours un temps de décalage », concède Martine Lignières-Cassou qui a commandé un audit de l’Adels, référence en matière de démocratie participative.
En parallèle au renforcement de ces consultations populaires, la « ville éducatrice » veut attirer les Palois grâce au sport et aux loisirs. Celle qui s’appelle aussi « la ville qui prend soin » a donné des moyens au Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) pour soutenir le pouvoir d’achat des plus défavorisés et leur faciliter l’accès aux transports en commun. Donc, la stratégie de la Place Royale paraît bien être celle d’attirer les Palois autour de « projets et d’actions collectives » en ville et au centre-ville de Pau. Centre-ville, pour rappel, au cœur d’un programme de rénovation de 200 millions d’euros en cinq ans.
La politique de travaux, « Faisons Pau neuve », a péché par son manque de communication, mais la Mairie ne tardera pas à récolter le fruit de ses efforts. Et la première des manifestations de réussite sera peut-être la labelisation de Pau « ville d’art et d’histoire ». Un levier précieux à l’heure de l’arrivée de la nouvelle autoroute.

photo : Cédric Motte / flickr

Olivier Darrioumerle

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle ! Pyrénées-Atlantiques
À lire ! POLITIQUE > Nos derniers articles