Une plaquette pour valoriser les métiers de l’artisanat


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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 20/05/2012 PAR Claude-Hélène Yvard

La Commission paritaire régionale interprofessionnelle de l’artisanat Aquitaine (CPRIA) regroupe l’UPA (union professionnelle artisanale représentant les employeurs) et cinq organisations représentatives des salariés ( CFDT, CFE-CGC, CFTC- CGT et FO). Créée fin 2011, il s’agit de l’instance de dialogue et de concertation pour le secteur de l’artisanat. « Sa naissance résulte de l’accord du 12 décembre 2011 sur le développement du dialogue social dans l’artisanat. Un des objectifs du texte était de créer un lieu d’échanges et de concertation qui faisait défaut jusqu’à présent, » souligne Didier Gouraud, artisan boucher et président de l’UPA régional. L’un des objectifs de cette instance régionale est aussi de valoriser les métiers de l’artisanat et de redonner ses lettres de noblesse à l’apprentissage.

Plus de 250 métiers

Le premier travail de la commission a été de produire un livret  présentant les atouts des métiers de l’artisanat, afin de mieux sensibiliser les jeunes sur ces filières souvent dénigrées. Le secteur de l’artisanat offre plus de 250 métiers et de se qualifie à juste titre de première entreprise de France.A titre d’exemple, la Dordogne compte 9000 entreprises artisanales, 27 000 salariés dont 1500 apprentis. Ce document a été distribué aux 360 collèges aquitains et tous les Centres d’informations et d’orientation (CIO) de la région. 
Ce travail, réalisé nous dit on dans un climat apaisé et de dialogue,  n’est qu’une première étape. ll devrait déboucher sur d’autres sujets de discussion : l’amélioration des conditions de travail,  la formation, la possibilité de faire bénéficier à ces salariés de toutes petites entreprises de certains avantages sociaux  alloués en général à des entreprises importantes : chèques vacances, ticket restaurant, offres culturelles. « Notre souhait est que cette instance devienne force de proposition, les négociations se font davantage au niveau des branches professionnelles, » indique les représentants des syndicats de salariés. Quant aux artisans, ils se veulent ouverts au dialogue considérant que certains points peuvent constituer à l’avenir un bon moyen de fidéliser leur personnel ou de pallier certaines difficultés de recrutement.

Claude -Hélène Yvard 

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