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PUBLIÉ LE 04/01/2009 PAR Joël AUBERT« Un mur de camions sur cet axe routier nord-sud qui dessert la péninsule ibérique, des projets qui ont trop tardé à être lancés et des difficultés de financement inhérentes à des territoires peu denses et excentrés ; la solidarité nationale plus que jamais doit être mise en œuvre » écrit Alain Rousset.
« Je pense en particulier, ajoute-t-il, à l’élargissement de la rocade Ouest de Bordeaux pour lequel M. Francis Idrac, préfet de la région Aquitaine, vient de solliciter la Région, leDépartement de la Gironde et la Communauté urbaine de Bordeaux, alors même qu’une déclaration d’utilité publique est prise et que vos services sont prêts à engager les travaux. La recherche d’un montage financier complexe ne peut qu’en retarder le lancement. Nos collectivités pourraient plus efficacement contribuer à un plan de relance en accélérant les chantiers qui relèvent de leurs compétences, sur la voirie locale ou sur les bâtiments scolaires, sous cette réserve qu’elles ne soient pas appelées, simultanément, à soutenirfinancièrement les opérations de l’Etat.
Et, Alain Rousset, de suggérer que l’engagement de l’Etat puisse être compensé par la recette prélevée sur les péagesqui découleront de l’élargissement et de la mise aux normes de la RN 10 dans la traversée des Landes. Le président du Conseil régional souligne que l’amortissement de cette opération, qui sera rapide, permettrait au futur concessionnaire de reverser à l’Etat une part des recettes que celui-ci affecteraità « l’impérieuse nécessité de décongestion de l’axe atlantique ».
Le projet de LGV Sud Europe Atlantique devrait également pouvoir en bénéficier car en faisant payer le trafic routier de transit on favoriserait le rapport modal tant espéré.Cette option, selon Alain Rousset, constitueraità la fois un « signal fort aux entreprises de travaux publics qui hésitent à s’engager à nos côtés dans un grand projet ferroviaire et à l’égard des collectivités locales partenaires. »
Photo : Steve Grosbois
