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PUBLIÉ LE 30/03/2010 PAR Anne DuprezLe numéro 10 de la revue « Le préau des collines » offre la possibilité de le faire. Entièrement consacré au travail d’écriture de Jean-Paul Michel, il dévoile son rapport à l’écriture et à la poésie. Chaque mot est un choc, un coup. Jean-Paul Michel trace les mots comme au burin. On y sent la morsure de l’acide sur la plaque de métal. Plus qu’à l’art, l’écriture confine ici à son essence même, ce qui en constitue l’éclat, rare, et le cinglant inattendu. « Je lis Hölderlin comme on reçoit des coups » écrit-il. On y voit un manifeste à son addiction, exigeante, impérieuse, à une langue sans compromission.
« Tout découle de mon travail d’écriture » précise-t-il en effet, embrassant d’un ample geste les livres nés des éditions William Blake. On le croît. On le comprend. Et si « on ne fait pas l’éloge de ce qui brise, on garde la marque de ses coups » on comprends la place, à la fois atypique et si marquante, des éditions William Blake. A l’image de Jean-Paul Michel, poète, éditeur, missionnaire, alchimiste et gardien de la vivante morsure de l’eau-forte des poètes.
Anne DUPREZ
Les éditions William Blake & Co sont présentes au Salon du Livre de Paris jusqu’au 31 mars 2010, stand de l’Aquitaine, U 60.www.editions-william-blake-and-co.comwww.ecla.aquitaine.frwww.salondulivreparis.com Numéro 10 de la revue Le préau des collines, consacré à l’Atelier de Jean-Paul Michel.
