La Région Aquitaine se veut exemplaire en matière de lycées HQE


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 04/09/2009 PAR Nicolas César

« C’était le plus gros investissement de la Région pour rénover un lycée : 30 millions d’euros », rappelle Alain Rousset. Le résultat est aujourd’hui à la hauteur des espérances. Au total, 12 000m2 ont été reconstruits pour 7 000m2 d’extension. Ainsi, il peut désormais accueillir près de 1 300 élèves. Les énergies renouvelables couvrent 60% des besoins thermiques du lycée. 120m2 de capteurs solaires assurent la température de la salle de sport et la fourniture de l’eau chaude sanitaire. Ce vendredi, le lycée des métiers de Blanquefort s’est vu remettre le certificat « NF bâtiments tertiaires démarche HQE » par la société indépendante Certivéa. Mais, grande première en France, les 3 phases (programmation, conception, réalisation) ayant été certifiées, l’opération a reçu dans son ensemble le label HQE. « Et, nous avons lancé cette démarche en 2000, bien avant le Grenelle de l’environnement », souligne Alain Rousset. « C’est aujourd’hui un modèle de construction HQE pour les professionnels du bâtiment, qui sont nombreux à venir le visiter », ajoute le proviseur du lycée. Ainsi, les futurs professionnels du bâtiment son également sensibilisés à ces problématiques et formés à ces nouvelles techniques, dès le début de leur carrière.

Un lycée « zéro énergie » bientôt à Bègles

Pour poursuivre, cette volonté politique forte de construire des lycées « écologiques », le Conseil régional d’Aquitaine a présenté mercredi le lycée « zéro énergie », qui sera livré en 2012 à Bègles. Il comprendra des panneaux photovoltaïques destinés à la production d’électricité. Par ailleurs, une partie de la toiture sera végétalisée. La revente de l’énergie produite devrait rapporter pas moins de 70 000 euros par an au lycée. Tandis, que l’immeuble sera composé d’une ossature en béton, recouverte d’une structure en bois. Ce lycée dont le coût est estimé à 60 millions d’euros pourra accueillir 1400 élèves issus des filières générales, mais aussi professionnelles axées sur les métiers de la mode et de l’industrie chimique, sans oublier une filière sanitaire et social.

Alain Rousset demande à ce que la carte scolaire revienne aux Régions

D’autre part, le président de la Région Aquitaine a profité de l’occasion pour s’insurger contre la suppression de la carte scolaire par le gouvernement. Selon lui, cela va entraîner une ghettoïsation de certains lycées en France. Les lycées les plus riches et en centre-ville seront de mieux en mieux dotés, tandis que les lycées en milieu rural risquent d’être délaissés. « C’est une stupidité sociale et une catastrophe pour l’organisation de nos territoires ». Pour y remédier, il a demandé, en tant que président de l’Association des Régions de France, à ce que la mise en place de la carte scolaire revienne désormais aux Régions.

Nicolas César

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