Sciences Po Bordeaux dit non à la fusion de la NUB mais pas à un partenariat renforcé


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Publication PUBLIÉ LE 24/01/2013 PAR Maxence Peigné

« Dans l’état actuel de la LRU et avec le peu de visibilité que nous avons sur les décisions futures du Ministère, nous ne pouvons pas nous engager dans un processus mettant un terme à l’autonomie de l’IEP en supprimant sa personnalité morale », affirme Jean Petaux, directeur de la communication à Sciences Po Bordeaux. Il regrette que le chemin parcouru depuis deux ans ait révélé un schéma « très bureaucratique », qui « complexifie les procédures de décision » et porte préjudice à « une identité propre, ancrée dans la proximité depuis 65 ans ». Même si cela n’est pas rédhibitoire, il ne considère pas la taille d’une unité comme principal gage de sa qualité, car, « comme disait Léon Trotsky, « ce n’est pas en accrochant ensemble des cabines de bain que l’on construit un transatlantique ! » »

La NUB poursuit sa marche et envisage d’autres formes de partenariats avec l’IEPPour autant, Sciences Po ne souhaite pas se retirer du chantier et a fait voter une motion réaffirmant son désir de jouer un rôle actif dans la nouvelle configuration, au travers de conventions de rattachement et de coopérations renforcées. Yannick Lung est président de Bordeaux IV et co-directeur du chantier de la NUB; s’il ne cache pas sa « déception » de voir l’IEP refuser la fusion, il en « comprend les craintes » et espère que la future loi sur l’Enseignement Supérieur pourra en protéger le statut juridique. Pas question, cependant, de remettre le projet en question alors que Bordeaux I, II et IV, qui « représentent 75% des étudiants et près de 90% du potentiel de recherche », sont toujours en lice. Il réaffirme son ambition « de créer une grande université européenne et de développer des liens forts avec ses partenaires, l’IEP notamment, qui, à défaut de fusionner, y sera rattaché en conservant son autonomie. » Des perspectives sur lesquelles s’accordent Jean Petaux et Sciences Po Bordeaux.

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