La fin dont tout le monde parle


Don Davis
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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 19/12/2012 PAR Lucie Duprez - Elève de classe de 3ème en stage à Aqui!

Les mayas seraient à l’origine de ces prédictions. En effet, le 21 décembre 2012 marque la fin des 5125 années de leur calendrier. C’est pourquoi quelques naïfs peuvent penser qu’un événement catastrophique est possible. Or, rassurons-nous, il s’agit seulement de la fin d’un cycle et non du monde.

Des spécialistes ont rejeté l’idée de tels cataclysmes pour 2012. Ils affirment que des prédictions concernant une catastrophe imminente n’ont été trouvées dans aucun codex maya existant, et que l’idée de la fin du calendrier maya serait une mauvaise interprétation de l’histoire de la culture maya.

Une histoire exagérée

calendrier maya exposé au musée national d'anthropologie de Mexico

A cause de ces rumeurs, quelques illuminés se seraient réfugiés à Bugarach dans le Languedoc-Roussillon car le pic de Bugarach est soi-disant réputé comme étant le seul lieu sur Terre qui résisterait à l’Apocalypse.
L’explication revenant le plus souvent est que la montagne cache un garage à ovnis, qui pourrait permettre aux extraterrestres en stationnement de sauver les humains sur place. Ces informations sont fausses. Il s’agit d’une histoire exagérée par des journalistes. Dans tous les cas, à Bugarach, personne ne croit à cette fin du monde.

Tout part en fait d’une interview du maire de Bugarach publiée le 30 novembre 2010 par le quotidien l’Indépendant. Le maire disait qu’il envisageait de faire boucler le village par l’armée car il s’inquiétait que le sujet soit abordé dans son conseil municipal. L’article de l’Indépendant intéresse le New York Times qui publie un reportage sur place en janvier 2011. Le petit village audois devient alors la capitale mondiale de l’Apocalypse.

Rendez-vous le 21 décembre, nous verrons bien s’il arrive quelque chose.

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