Les voyages musicaux du « Philippe Bayle Trio ».


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 06/08/2011 PAR Laura Jarry

S’envoler ou rester à terre.
A la Ferme nature de Maharans, lieu du concert à Captieux, un repas était prévu pour restaurer le public, éviter les gargouillis dérangeant pendant le spectacle et remplir les verres de rosé. Le vin a eu le temps de faire son œuvre et aide les premiers applaudissements. Ceux des parents qui sont restés à leurs places pour assister au concert, des nouveaux venus qui posent leurs chaises où ils veulent, et où ils ne gêneront aucune autre personne par leur taille. Pendant ce temps, leurs enfants jouent dans la prairie à côté, vont rendre visite aux lapins, achètent des glaces et les adolescents vivent leurs premiers amours au son des accords de guitare.
Et alors que la nuit se pose sur la Porte des Landes, l’odeur de l’herbe humide commence à se faire sentir. Et alors que le second set démarre, les spectateurs ont bien du mal à se taire. Le rosé de l’entracte leur a donné le choix : s’envoler à nouveau avec le « Philippe Bayle Trio » pour d’autres contrées musicales, ou rester sur terre pour cause de mal de l’air.

Rythmes en série.
Commençant son premier set par une valse française, « Convoitise », le « Philippe Bayle Trio » prépare ses valises à Paris et montre tout de suite le rythme que prendra la suite de la soirée. Car s’il faudrait retenir un mot de ce concert, ce serait bien celui-ci : le Rythme. Avec une majuscule, puisqu’il englobe tout : celui de la samba brésilienne endiablée qu’ils jouent comme s’ils étaient chez eux, comme un bœuf entre amis dans leur propre salon ; celui du zouk, du sega et du maloya réunionnais, de la biguine antillaise, du be-bop nord américain ou de la valse manouche. Et surtout le rythme que ces trois-là ont dans la peau, qui remontent le long de leurs colonnes vertébrales, parcourent leurs bras pour exploser dans leurs mains.
Par moment, surtout par des solos, ils laissent exprimer tout leur talent. Alors que Philippe Bayle semble être l’un des neveux éloignés de Django Reinhardt, lazid Kefti est multifonction, maniant aussi bien la basse que la contrebasse ; et le batteur, Didier Ottaviani parfait chaque morceau de sa patte musicale et de ses monologues… rythmés !


Laura Jarry.

Crédit Photo : Aqui.fr
Autres dates : 23 août – Grayant-et-l’Hôpital, 21h30 ; 26 août – Montagne, 20h ; 27 août – Fargues-Saint-Hilaire, 20h30 ; 3 septembre – Macau, 12h.

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