Voeux du PS girondin : les cantonales et les présidentielles en ligne de mire


Nicolas César
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Publication PUBLIÉ LE 18/01/2011 PAR Nicolas César

« La difficulté du PS, ce n’est pas de gouverner la France, mais de régler le problème du leadership, ce qui n’a pas été fait depuis la mort de François Mitterrand », souligne Philippe Buisson, porte parole du Conseil régional d’Aquitaine. Selon lui, les primaires vont permettre de régler enfin cette question. « Si l’on imaginait DSK sur les marches de l’Elysée, il ne ferait pas désordre sur la photo », ajoute-t-il. Pour ce cadre du PS girondin « beaucoup de ceux qui se déclarent candidats aux primaires sont hors jeu ». Il a notamment cité le nom de Jean-Louis Bianco. En vérité, « il n’y a pas plus de cinq ou six socialistes qui peuvent présider la France », estime-t-il.

« Je crois que DSK en a envie »
Interrogé sur la volonté de DSK d’être candidat aux présidentielles, Ludovic Freygefond, le très strauss-kahnien premier fédéral du PS en Gironde, a précisé : « je crois qu’il en a envie ». Le calendrier des primaires adopté récemment par le PS le défavorise-t-il ? « Non. A 18 mois de l’élection, les présidentielles ne sont pas la préoccupation des français, seulement celle des médias », avance-t-il. D’ailleurs, « les primaires sont une manière d’occuper le terrain. Elles seront utiles à DSK. Elles vont nous permettre de réinvestir le terrain, ce dont nous avons besoin », dit-il. « N’oublions pas que ce sont les français qui vont voter, pas uniquement les militants socialistes », rappelle Philippe Buisson. Il s’attend à ce que trois millions de français participent aux primaires du PS.

« La haine de la droite envers Michèle Delaunay »
Autre dossier abordé, celui des élections cantonales, les 20 et 27 mars prochains. « Vous remarquerez que le gouvernement n’en fait pas du tout la publicité », lance Ludovic Freygefond. A l’évidence, pour l’UMP en Gironde, la socialiste Michèle Delaunay, qui avait fait tomber Alain Juppé, est la candidate à battre. Ludovic Freygefond s’insurge contre « l’acharnement, la haine presque physique contre elle ». Lors de ces cantonales, le PS espère devenir majoritaire en Pyrénées-Atlantiques et gagner le canton de Pujols en Gironde.

Photo : Nicolas César

Nicolas César

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