Entre les lignes: « Petits et Méchants » de Jean-Pierre Cagnat.


Le Castrol Astral
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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 01/04/2012 PAR Anne Duprez

Là est tout l’art de la caricature : forcer le trait pour rendre visible l’infiniment petit. Forcer le rire pour faire réfléchir. Le trait de Jean−Pierre Cagnat est à la fois fin et précis, gras, sombre et profond. Certaines pages explosent comme de la poudre.  Sa plume égratigne la page, la signe, la saigne, comme un graffiti sur un mur. Légère au début elle se fait plus lourde au fil de la lecture, à tel point que certains des portraits saisis filent vraiment les jetons…

En même temps on apprend beaucoup : Louis XIV si minuscule qu’il invente la mode des talons pour les hommes et les perruques immenses, que Pépin le bref compensait grâce aux grands pieds de sa grande Berthe, qu’Hitler et Staline, qu’on savait déjà de la même trempe, étaient aussi de la même taille… et que le lancer de nain permet, lui, une reconversion bienvenue après mandature.

« Petits et Méchants » de Jean−Pierre Cagnat. Un petit livre qui a l’impertinence des grands.

Photo Le Castrol Astral, tous droits réservés.

                                                                                                                                           Anne DUPREZ

« Petits et Méchants », Jean-Pierre Cagnat, Le Castor Astral 2012. 
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