Gilles Savary écrit à Nicolas Sarkozy pour empêcher l’expulsion d’une famille angolaise sans papiers


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Publication PUBLIÉ LE 07/07/2008 PAR Nicolas César

« Je me réjouis avec émotion de la libération d’Ingrid Bétancorurt, mais j’appelle à un traitement équitable de tous les opprimés », lance Gilles Savary, député européen de Gironde. Il vient d’écrire au président de la République en personne pour attirer son attention sur le sort d’une famille honorablement connue et appréciée de ressortissants angolais vivant à Talence, qui réclame depuis des mois l’asile politique, sans succès. Leur demande a été rejetée, pourtant, pour cette famille, composée de trois enfants, dont deux sont scolarisés à l’école Jules Michelet de Talence, revenir en Angola signifie mettre en péril leur vie. « Tout indique que cette famille, déboutée d’une première demande d’asile, a subi pour des raisons politiques une répression et des sévices – y compris physiques- dans son pays d’origine », rappelle Gilles Savary. « Au-delà des projecteurs des médias, j’espère que notre pays est encore capable de justice et d’une faculté d’appréciation indépendante de toute considération de notoriété », ajoute t-il.

L’angoisse de l’exil
Envoyé le 4 juillet, le jour de la libération d’Ingrid Betancourt, cette lettre de Gilles Savary n’a pas encore trouvé d’écho auprès de Nicolas Sarkozy. Il n’y a plus désormais à espérer pour cette famille que le président de la République se saississe de leur cas rapidement, car chaque jour qui passe est pour ces Angolais vivant à Talence, une angoisse, une attente de plus en plus insupportable. Contactée, l’Elysée nous a indiqué que Gilles Savary recevrait une réponse d’ici 15 jours à trois semaines.

Nicolas César

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