« La Dame de Shanghaï », un disco-resto flottant


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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 17/08/2008 PAR Piotr Czarzasty

57 m de long, 10 m de large, qu’on devrait multiplier encore par deux, voilà la superficie du disco-resto. Et cela grâce aux calles du bateau qui ont aussi été spécialment aménagées pour pouvoir accueillir les amateurs des planchers de danse. Pour une clientèle plus orientée vers la gastronomie, c’est le niveau du pont principal qui leur est reservé. On n’aura donc certainement pas de problème pour trouver son coin sur le bateau. Si l’envie vous prend de se plonger dans une ambiance asiatique, le décor s’y prête de manière idéale. Les fameux chandeliers rouges cylindriques d’un côté, tables et chaises d’une teinture sombre marron de l’autre, plusieurs inscriptions en mandarin par-ci par-là, bref, tout est là pour sortir un peu du contexte bordelais.

Chinois, mais pas tout-à-fait
Cela ne veut pas dire pour autant que les clients auront affaire à un menu typiquement chinois, d’ailleurs trois chefs-cuisiniers sur quatre sont français. « On n’a pas la prétention d’être un restaurant de gastronomie chinoise. » confirme Jean Pierre Héland, directeur de l’établissement. On aura donc notamment l’occasion de déguster des traditionnelles coquilles St Jacques ou des entrecôtes frites. Pour rassurer les amateurs de cuisine d’asie orientale, le menu prévoit bien un émincé de porc Yu-Xiang par exemple, ou du poulet Kempo aux noix de cajou assorti de sauce caramélisée. La majorité des plats est enfin accompagnée du riz thaï ainsi que de légumes au Wok.

Concept original, service de qualité, les prix ne font que suivre
Le caractère très « class » du bateau et de sa cuisine ont dû inévitablement peser sur les prix. Ceux-ci se maintiennent en général dans la fourchette de 15 à 20€ pour les plats principaux. « On n’est pas un bar du coin, nos prestations sont de qualité, et je ne cache pas que l’on vise une clientèle assez ciblée. » explique le directeur. Une clientèle pas aussi ciblée que ça finalement, si l’on tient compte du fait que La Dame de Shanghaï n’est pas uniquement un restaurant mais aussi une discothèque. Et c’est exactement cette double étiquette qui joue sur les prix.

S’éclater en discothèque « à flots »
C’est sur cette double étiquette que repose d’ailleurs principalement toute la renommée de La Damerestodiscoflottantde Shanghaï. Le programme est particulièrement riche. Tous les jeudis par exemple, des soirées « 7to1 », dédiées spécialement à ceux qui travaillent le lendemain, avec donc des menus et consommations à prix très abordables, une musique électro house années 80, et de la danse jusqu’à 2h du matin. Les clients auront aussi l’occasion, une fois par mois, de danser sous les rythmes des mixeurs DJ internationaux. Le resto-disco organise par ailleurs quelques soirées surprises de temps en temps, comme celles du surf mécanique, d’un atelier de coiffure ou de massage. Il ne faut pas oublier cependant la clientèle du restaurant à proprement parler.

Double étiquette, un pari réussi
« Il n’est pas facile effectivement de réconcilier ces deux genres de clientèles. » affirme M. Héland. « On a néanmoins décidé de relever le défi, en voulant conjuguer ces deux publics, qui sont parfois les mêmes. » On pourra donc constater que tout l’aménagement de La Dame de Shanghaï s’est fait en fonction des attentes de ces deux clientèles. Deux pièces dinstinctes, à différents niveaux, l’une pour le restaurant, l’autre pour la discothèque, un bar par pièce ; à cela s’ajoute encore une accoustique « soignée », grâce notamment à une insonorisation en « panneaux sandwich », décidément tout est là pour s’adapter aux clients selon leurs besoins.

Piotr Czarzasty

Dame de Shanghaï
Bassins à Flot no1 – Quai Armand Lalande
33300 Bordeaux
Tél. 05 57 10 20 50
http://www.damedeshanghai.com

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