Des entreprises s’engagent contre la précarité.


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 09/07/2012 PAR Vianey Lorin

C’est ce constat qui a poussé l’association Les Bruits de la Rue à réunir des représentants de petites et grandes d’entreprises pour une conférence autour du thème de la précarité. Jean Charles Llado, manager chez Auchan explique l’engagement de son groupe : « On intervient par le biais de la fondation Auchan pour la jeunesse depuis 1995. On finance ainsi divers projets en partenariat avec des associations. On a pu, par exemple, aider des jeunes de cités à passer le permis. En ce moment nous travaillons sur un projet pour permettre aux jeunes en errance d’obtenir un travail à la journée, payé en liquide afin de fournir une alternative à la manche ».

Brigitte Audy, directrice d’Orange Sud Ouest,  décrit l’implication de son groupe à travers l’opération Orange solidarité numérique : « On fournit des ordinateurs, on aide les personnes à utiliser internet. A l’heure du tout numérique, ne pas maitriser ces outils est synonyme d’exclusion. Qui plus est, on se situe dans notre cœur de métier ce qui nous facilite les choses. » Un bénévole d’Orange raconte : « la dernière fois je suis allé chez une dame qui voulait mettre son CV sur pôle emploi. Elle n’osait pas le faire seule, elle avait peur de l’ordinateur. En quelques heures elle avait appris à le faire ».

L’insertion professionnelle pour s’en sortir.

L’entreprise Suez Environnement a ouvert en 2011 à Bordeaux la première Maison Pour Rebondir. Il s’agit de permettre à des personnes en grande difficultés de retrouver le chemin de l’emploi. « On cherche à faire la passerelle entre acteurs sociaux et acteurs de l’emploi car les services des ressource humaines n’ont pas le temps de faire de l’insertion» explique Benoit Bonello le directeur de la maison.

Laurence Gally, fondatrice de l’entreprise le Comptoir du Phoenix à Bordeaux connait bien la précarité pour l’avoir elle-même vécue : « J’avais monté mon entreprise, ça marchait bien et puis un jour, suite à un problème personnel, j’ai tout perdu. J’ai connu la difficulté de rebondir. Les banques ne veulent plus vous prêter, difficile alors de sortir la tête de l’eau. J’ai fait une formation de thérapeute et j’ai réussi à obtenir un prêt qui m’a permis de me remettre sur pieds. Je l’ai remboursé et maintenant j’ai envie de renvoyer l’ascenseur à ceux qui ne s’en sont pas encore sortis. » Elle emploie maintenant plusieurs personnes confrontées à la précarité.  « Dans le magasin on accueille des gens en difficultés pour leur apporter un soutien, on leur prépare un thé. On voit ensuite si on peut leur trouver un poste dans le magasin».

Plus d’infos sur bordeaux.fr et sur la page Facebook des Bruits de la rue.

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