2011-2012 : Quantité et qualité au rendez-vous pour la filière avicole


Groupe Coopératif Maïsadour
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 07/11/2012 PAR Solène MÉRIC

Tant pour le pôle volailles à chair que pour le pôle palmipède à foie gras, les deux présidents, Bernard Tauzia pour le premier et Alain Labarthe pour le second, s’accordent sur le constat. «La forte augmentation des coûts de production liée à la hausse du prix des céréales et du soja entrant dans la composition de l’alimentation» constitue pour les deux hommes, « un fait marquant » de l’année. Pour autant, avec l’application de la règle de l’indexation des prix, qui répercute cette hausse au niveau des abattoirs, « la marge des producteurs a été préservée » soulignent-ils. Désormais, «ce sont les abattoirs qui ont donc à charge, à leur tour, de reporter ces augmentations vers leurs clients, les centrales d’achats», explique Bernard Tauzia. Difficile d’imaginer que ces répercutions successives ne finissent pas, en partie au moins, dans le panier du consommateur…
En 2011-2012, côté volume, les éleveurs Maïsadour ont produit 10 500 000 volailles Label, dont les deux tiers sont des volailles élevées en liberté. Coté volailles festives, dont la demande est croissante, «notamment sur les poulardes et pintades chaponnées» précise Bernard Tauzia, ce sont 338 541 têtes qui constitueront la production pour ce noël 2012. Dans ce domaine, le Chapon reste tout de même la star des fêtes avec 175 733 volailles produites, soit près de 52% du total festif. Pour les palmipèdes à foie gras, Alain Labarthe explique qu’avec 1 700 000 têtes dont 23 000 oies grasses « les volumes produits sont en régression de 3 %, suivant ainsi les recommandations du CIFOG (le Comité interprofessionnel du foie gras, ndlr)».

1 million de volailles Label Liberté
Autre fait marquant pour la filière foie gras, qui va certainement séduire les consommateurs férus de produits de qualité et d’origine, le nouvel IGP 100% Sud Ouest, dont la production a démarré cette année. Demandé par Delpeyrat, qui absorbe 92% de la production palmipèdes gras du groupe coopératif, il repose sur un cahier des charges interne selon lequel tous les canards à foie gras bénéficiant de cet IGP, «sont issus de canetons nés dans le Sud-Ouest et dont les parents sont également élevés dans notre région» explique le président du pôle. Une manière aussi d’appuyer la légitimité des couvoirs Mulor et Sud-Ouest Accouvage, couvoirs internes au groupe Maïsadour.
Les bonnes nouvelles de labellisation sont aussi au rendez-vous du côté des volailles: «après plusieurs mois d’instruction, notre travail a été récompensé par l’obtention, le 27 janvier 2012, de ces deux cahiers des charges pour l’élevage de poulets Label Liberté blancs et jaunes», rappelle fièrement le président Bernard Tauzia. Cette obtention ayant été anticipée, la production a pu être mise en place rapidement afin répondre à la demande de Fermiers du Sud-Ouest. «Dans les faits, 70 bâtiments de 400 m² ont été contractualisés avec les éleveurs, ce qui représente environ 1 million de volailles Label Liberté».

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle ! Landes
À lire ! AGRICULTURE > Nos derniers articles