Les coopératives d’Aquitaine, un modèle à suivre pour sortir de la crise


Coop de France Aquitaine
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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 11/07/2012 PAR Nicolas César

Aujourd’hui, la consommation de proximité représente de 6 à 7% des achats alimentaires. En France, près d’un agriculteur sur cinq commercialise directement sa production. Les avantages sont nombreux : sans intermédiaire, le consommateur paie moins cher les produits. Le producteur, quant à lui, retire un meilleur prix de sa marchandise et diversifie ses sources de revenus. C’est un échange gagnant-gagnant. A l’heure, où la demande de proximité est forte chez les consommateurs dans le secteur alimentaire, les coopératives ont un rôle clé à jouer pour structurer la filière et l’offre. « Il est possible de produire dans la région, de relocaliser de l’emploi », a lancé lors de cette assemblée générale de Coop de France Aquitaine, Jean-Pierre Raynaud, vice-président de la Région Aquitaine, en charge de l’agriculture. Actuellement, « les coopératives d’Aquitaine représentent 5,3 milliards d’euros  de chiffre d’affaires et 30 000 exploitations agricoles », a rappelé Jacques Weill, le directeur de Coop de France Aquitaine. 

Se regrouper pour être plus forts ensemble et mieux résister à la crise
Parmi les succès de la région, il a été évoqué celui du groupement des éleveurs de Gironde. Leur première boucherie, commercialisant de la viande « d’ici », a été ouverte en 2002 dans le Médoc. A l’époque, il n’y avait qu’un employé et 700 000 euros de chiffre d’affaires. « Aujourd’hui, nous avons une quarantaine d’employés et nous réalisons 1,6 millions d’euros de chiffre d’affaires », s’est félicité Philippe Nompeix, son directeur. Autre exemple, Rougeline, dont les tomates sont désormais très présentes dans les grandes surfaces du grand Sud Ouest. Actuellement, cette entité, qui regroupe plusieurs coopératives, réalise 100 millions d’euros de chiffre d’affaires. « Nous avons notre propre centrale de vente, ce qui nous permet de mieux négocier les prix avec les grandes surfaces », a expliqué son directeur, Gilles Bertrandias. L’une des clés de la réussite de Rougeline est aussi d’avoir su segmenter leur offre. « Nous sommes passés de 2 à 25 tomates différentes en douze ans », a-t-il précisé. « Notre force pour l’avenir est que nous détenons le produit », a conclu Eric Henaux, directeur des vignerons de Tutiac. 

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