Tech et Bio, les techniques viticoles alternatives en démo à Montagne Saint-Emilion


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 12/07/2012 PAR Solène MÉRIC

Véritable « plateforme de diffusion technique » selon les mots de Bernard Artigue, Président de la Chambre d’agriculture de Gironde, le Salon Tech &Bio Viticulture avait pour ambition de « proposer des réponses concrètes aux enjeux de la viticulture durable ». Un pari pour le moins réussi. Que ce soit  à l’occasion de l’une des 20 conférences, de l’un des 30 ateliers techniques, l’une des 15 démonstrations dans le vignoble, ou par l’information auprès des nombreux stands présents, les viticulteurs curieux du bio ou à tout le moins des techniques alternatives sont sans aucun doute repartis avec les réponses à leurs questions. En effet, de l’expertise technique à l’expertise économique en passant par l’expertise règlementaire, le panel d’informations disponibles était très large. Face aux stands institutionnels des acteurs de la bio, qu’ils soient collectivités territoriales, chambres consulaires,  syndicats bio ou encore interprofession, de nombreux partenaires des viticulteurs étaient également présents. Parmi eux, des banques, des organismes certificateurs, des acteurs de la protection de l’environnement ou encore de l’enseignement et de la recherche… sans oublier bien sûr les fabricants ou revendeurs de matériels viticoles ou d’intrants.

« La révolution silencieuse » de la conversion bio

A l’heure de l’inauguration officielle en présence notamment de Patrick Stéfanini, Préfet de Gironde, Jean-Pierre Raynaud, Vice-président de la Région Aquitaine, Jean-Luc Gleyze, Vice-président du conseil général de Gironde, Gérard César, Sénateur, Florent Boudié, Député, Elisabeth Mercier, Directrice de l’agence Bio,  et Philippe Lassalle Saint-Jean, Président de l’interprofession régionale ARBIO, l’heure était à l’enthousiasme.

Patrick Stéfanini, Jean-Luc Gleyze, Florent Boudié et Bernard Artigue, sur les démonstrations de matériel en pleine vigne

Après une longue balade rythmée par de nombreux arrêts des espaces de démonstrations aux stands, chacun a souligné la qualité de l’évènement et son caractère désormais incontournable pour les viticulteurs de la région. Le Préfet a quant à lui tenu à mettre en valeur l’importance de la conversion à l’agriculture bio et notamment en viticulture, la qualifiant de «révolution silencieuse». «Une révolution silencieuse qui démontre, souligne-t-il, que contrairement à une critique que l’on entend souvent, les viticulteurs n’ont pas peur d’entrer dans des démarches plus respectueuses de l’environnement et ce malgré la crise viticole qui n’est pas encore résorbée».

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