BIG Festival : raz de marée musical sur Biarritz


Simon Cassol
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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 10/07/2012 PAR Thomas Guillot

Il y a quelques années, la région était un peu sinistrée en terme de grands raouts estivaux de musiques éclectiques. Avec le déménagement du Garorock en juin et l’apparition conjointe du Grand Souk et du BIG festival, on se retrouve soudainement avec trois grands généralistes qui viennent se bagarrer sur quelques semaines. Pour sa quatrième édition, le festival de Sébastien Farran (dont vous pouvez lire l’interview sur aqui) confirme donc ici son ambition de pas se laisser faire et de devenir le prochain gros festival du sud-ouest.

Parce qu’à Biarritz, ils ont décidé de voir les choses en grand et de diversifier l’offre. Un festival pluriel avec de la musique live mais aussi de la baignade, du surf, du shopping, du clubbing et autres anglicismes tous plus affriolants les uns que les autres. Sans oublier le trekking, puisque qu’avec cinq lieux disséminés dans toutes la ville, le festivalier aura des efforts à faire pour aller de la plage de la côte des Basques à l’Atabal ou aux Halles d’Iraty pour ensuite revenir au Casino Barrière. Avec en plus, un final en grandes pompes au Stade Aguilera. Cinq lieux, cinq jours, quatre nuits pour un prix inchangé par rapport à l’année dernière malgré l’augmentation de l’offre (125 euros pour le pass). Tout ce qu’il reste à savoir c’est si la programmation vaut le coup.

Et s’il y a bien une chose sur laquelle, le festival peut s’enorgueillir d’arriver en tête c’est sur le nombre d’invités. Il serait dérisoire de penser pouvoir tous les inclure ici tant les différentes programmations s’ajoutent les unes aux autres (les soirées, le club, la plage). Le BIG porte définitvement bien son nom. Et quantité rime ici avec qualité pour peu que l’on ne soit pas allergique aux musiques électroniques (forcément sur-représentées avec le club du casino).

De La Soul & The Rhythm Roots Allstars
Pour l’international, même s’il était difficile de faire mieux que le Garorock cette année, le BIG s’en sort on ne peut mieux. Les plus attendus étant évidemment les mythiques rappeurs de New-Yorkais De la Soul avec orchestre et ambiance de kermesse hip hop. Le combo électro-rock The Rapture et les DJ allemands de Digitalism sont là pour mettre tout le monde d’accord puisqu’ils joueront aussi les têtes d’affiche pour le festival du Grand Souk (le concurrent direct qui partage la même date). Mais le festival basque ne s’arrête pas là puisque qu’on peut rajouter Peter Doherty le chanteur des défunts Libertines, la sensation électro-rock andalouse Fuel Fandango et le dandy à dreadlocks King Charles.

Du côté des français, c’est plus balèze. Tellement fort que même Louis Bertignac vient s’ajouter à la dernière minute pour assurer le quota de rock à papa. De notre côté, on attendra avec plus d’impatience Sébastien Tellier le gourou du Pépito Bleu et le jeune prodige M83 (dont on avait déjà parlé lors de son passage au Rocher de Palmer). Petit à petit, le festival se crée un petit cheptel d’habitués : JoeyStarr bien sûr, le parrain du festival, la bande de DJ de Birdy Nam Nam, la furie Izia et quelques autres. Le club du casino n’est pas non plus en reste avec Etienne de Crecy, Cassius, Kavinsky, Marble Players ou Outlines pour n’en citer que le quart.

On rajoute à cette avalanche de stars, quelques entités en pleine ascension : Shaka Ponk venu pour foutre le feu, Stuck In The Sound et Yuksek mais aussi pas mal de jeunes pousses dont les lillois de Skip The Use. Au niveau des découvertes, le festival peut compter sur un vivier toujours fertile de formations basques des deux côtés de la frontière : Berri Txarrak, Joe La Reina, La Femme (collectif biarro-breton), Garamendi, Audience, Three Brandy Hips…. Ça fait pas mal de noms à retenir pour se faire son programme. Et encore, on en a oublié plein.

BIG Festival
Dans toute la ville de Biarritz (64)
Du 18 juillet au 22 juillet 2012
Pass quatre soir (concert + club) : 125 euros
Pass un soir : De 25 à 55 euros suivant la soirée.

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