Silence on tourne « une vie déportée » en Dordogne


Claude -Hélène Yvard
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 28/08/2012 PAR Claude-Hélène Yvard

Silence on tourne ! Hier, pendant plusieurs heures, la route départementale 6089 entre Brive et Terrasson a été coupée pour permettre le tournage dans de bonnes conditions du film de Marie-Hélène Roux, rentrée depuis quelques mois des États-Unis. « C’est mon premier film, un court métrage d’une vingtaine de minutes. C’est la première fois que je travaille en Dordogne. Ce choix est avant tout une rencontre avec un lieu, grâce à ma productrice, originaire de cette région. Ensemble, nous avons retravaillé le scénario en fonction de cet environnement, et du patrimoine. Et je dois dire que les conditions de travail sont excellentes. Tout a été mis à disposition pour que le tournage se déroule du mieux possible. Les élus locaux se sont mobilisés. Localement, il y a ici une culture cinématographique et une habitude d’accueillir des équipes, » explique la jeune femme, qui a un parcours de comédienne et a travaillé à Holywood.

Distribution de choix 

Ce court métrage nécessite une équipe d’une vingtaine de personnes, ce qui est conséquent pour un court -métrage. La moitié travaillant sur le film sont originaires du département et de la région Aquitaine. Habitué à travailler en région parisienne, Clément, l’assistant son, « trouve que tout est fait pour permettre un travail de qualité. C’est un réel plaisir. Couper une route pendant plusieurs heures pour permettre de tourner une scène, c’est assez exceptionnel. Et nous bénéficions sur place de réelles compétences. »

Depuis plus de vingt ans, la Dordogne parie sur le septième art. Les plus grands réalisateurs ont choisi le Périgord comme décor avec des oeuvres comme Cartouche, Les Visiteurs 2, Jacquou le Croquant, le Jeanne d’Arc de Luc Besson ou l’an passé Jappeloup. Le Département soutient aussi la production et accueille le tournage d’oeuvres plus modestes ou de courts -métrages, comme celui de Marie- Hélène Roux. Les tournages font du bien à l’économie locale, ce sont des retombées directes et indirectes, en termes d’emplois, d’attractivité touristique. « Pour l’hébergement et la restauration, nous avons établi deux véritables partenariats avec le château de la  Fleunie et le relais des gourmets, » témoigne Cinthia Pinet, la productrice « d’une vie déportée, originaire de Terrasson. Quant au film, il bénéficie d’une distribution de renom. Elsa Lunghini, qui après avoir connu la reconnaissance avec ses chansons mène une carrière d’actrice, interprète le rôle principal. Une jeune femme Julia, qui après avoir vécu quinze ans aux Etats-Unis, se voit refuser son renouvellement de visa et se voit contraint de changer de vie. Marie Bunel a tourné avec les plus grands réalisateurs et a tourné l’an passé dans le film Jappeloup de Christian Dugay dont le Périgord a servi de décor. La semaine prochaine, elle est en Australie pour un gros projet. Françoise Bertin, autre grande dame du cinéma français, qui interprète la grand-mère, joue dans ce premier court métrage. Toutes les trois ont accepté de donner sa chance à Marie-Hélène Roux et à sa jeune productrice Cyntha Pinet au vu de qualité du scénario. La vie déportée devrait être presenté d’ici quelques mois dans les principaux festivals du genre. 




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