Bordeaux accueille la dixième université d’été de la communication pour le développement durable


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 23/08/2012 PAR Nicolas César

Pendant 9 ans l’Université d’été de la communication pour le développement durable s’est déroulée dans le Luberon. « Nous avons choisi Bordeaux cette année pour marquer une rupture et montrer que les enjeux urbains sont importants aujourd’hui », a expliqué jeudi 23 août, Gilles Berhault, Président d’Acidd (l’Association Communication et Information pour le Développement Durable) et du Comité 21. Autre raison de ce choix, la Gironde est une terre de communication : l’Université d’été de la communication d’Hourtin; la création du principal réseau régional de communicants, l’APACOM…) et de développement durable où les collectivités territioriales font un travail important. D’ailleurs, le Comité 21, co-organisateur de l’Université d’été est très impliqué en Aquitaine : le projet de sa deuxième délégation régionale française (après Pays de Loire) est en cours. Ce n’est pas un hasard si l’Association Communication et Information pour le Développement Durable a lancé à la mairie de Bordeaux le think tank sur les tiers lieux : « Green an Connected Cities ». A Bordeaux, lors de cette université, 300 experts et acteurs du développement durable nous livrent leurs analyses.

Le développement durable, un concept à réinventer ?Le développement durable, concept clé des années 90, est devenu un fourre-tout inopérant. Un constat fait malheureusement au sommet de Rio + 20. « Cet été, Libération titrait à la Une : « La fin d’un monde » », a rappelé Gilles Berhault, sur la base d’un rapport de « Nature ». D’ici la fin du siècle, nous passerons de 7 milliards d’habitants à 10 milliards. Mais, au regard de l’exploitation actuelle des ressources naturelles, la planète pourrait ne pas supporter un tel bouleversement. Nous devons changer nos comportements. Et ce, dans le monde entier. Comment stimuler les initiatives, amener citoyens, entreprises, institutions à prendre conscience de l’enjeu et à agir ensemble. « La question de l’environnement n’est évidemment pas nationale », a souligné Pierre Rosanvallon, historien, professeur au Collège de France. Citoyens et gouvernants doivent co-produire ensemble pour être efficace sur ces questions. Voici quelques unes des réflexions de cette Université. Au programme des conférences de ce vendredi : Quelle communication RSE pour les PME ?; Quelle responsabilité des médias dans un monde de co-production de l’information ?;  Inventer un nouveau jeu d’acteur pour le développement d’une économie verte sur les territoires ?;  Innovation sociale et précarité…

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