Le laboratoire d’analyse et de recherche de la Dordogne traque l’infiniment petit


Claude -Hélène Yvard
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 19/07/2012 PAR Claude-Hélène Yvard

Le laboratoire départemental d’analyse et de recherche, situé sur les hauteurs de Coulounieix Chamiers, intervient dans trois secteurs : eaux et environnement, hygiène alimentaire, santé animale. Les équipes encadrées par des docteurs en chimie, vétérinaires, en biologie, traquent l’infiniment petit. Au total 80 personnes réalisent les contrôles sanitaires des eaux de consommation humaine et de loisirs, les analyses de piscines, vérifient les rejets des stations d’épuration, interviennent dans tous les secteurs agro alimentaires de la Dordogne, des abattoirs à la distribution, effectuent des recherches du prion responsable de la vache folle ou de la tremblante. «Notre champ d’activités est extrêmement vaste. N’importe quel Périgourdin, qu’il soit agriculteur, représentant d’une collectivité, d’une entreprise, un professionnel de la santé ou encore un particulier peut faire appel à nos travaux,» souligne  le directeur Jean-Louis Moyen. Le laboratoire départemental d’analyse regroupe trois services principaux : le service de santé animale, l’hygiène alimentaire, le celui de l’eau et de l’environnement.
 Le service de la santé animale concerne tout ce ce qui relève du domaine vétérinaire : l’aide au diagnostic, la sérologie et l’ESB et tremblante. «Notre travail consiste par exemple à veiller à  ce que l’abattage d’un animal se déroule dans de bonnes conditions avec un minimum de souffrance, à comprendre ce qui peut mettre en péril un élevage, aussi bien de volailles que de bovins,» précise le directeur du laboratoire départemental. En 2011, 30 000 tests ont été réalisés. 
Le service d’hygiène alimentaire recouvre des domaines  variés : analyses d’échantillons de produits qui proviennent d’industriels, de petits ateliers. Il assure également une mission de formation sur les bonnes règles à mettre en œuvre pour réduire le niveau de risques et ainsi éviter toute contamination.  Les plus grandes entreprises périgourdines font appel au laboratoire : Lu, Martine spécialités, Fromarsac. « Cette activité enregistre depuis trois ans une forte progression, de l’ordre de 20 % sur les six derniers mois, » précise Jean-Louis Moyen. Le service de l’eau et de l’environnement touche aux eaux de baignades, aux réseaux d’eau usées, à la qualité des eaux des piscines privées ou publiques. Il peut s’agir par exemple de recherche de germes pathogènes, telle les légionelles. 

Outil de pointe 

Depuis plusieurs années, le laboratoire départemental développe une logique de recherche de l’excellence dont le but est d’atteindre un certain niveau de qualité. Les équipements sont modernes et régulièrement renouvelés avec un investissement annuel qui représente 400 000 €. Un logiciel spécifique gère l’ensemble des activités, asure la sécurité des donnés et la rapidité des transmissions. « A chaque instant, nous pouvons déterminer la traçabilité de l’activité du laboratoire à travers un échantillon, note Jean -Louis Moyen. Le site est reconnu comme établissement accrédité par la Cofrac (comité français d’accréditation), c’est un gage de reconnaissance. Un des soucis des responsables est de ne laisser aucun domaine de recherche sans exploration : le personnel doit en permanence acquérir de nouvelles compétences, collabore avec les différentes institutions, ministères, ONG, sur plusieurs sujets de recherche. Chaque année, de nouveaux agréments sont obtenus. Le dernier a été obtenu avec la FAO pour une recherche de bactérie.

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