Les étudiants américains de Bordeaux soutiennent Barack Obama


Pete Souza-White House
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 08/11/2012 PAR Maxence Peigné

Pourquoi Obama ? « Parce qu’il n’est pas Romney » plaisantent les deux jeunes femmes. « D’ailleurs on ne connaît pas un seul étudiant pro-républicain ici, ceux qui partent à l’étranger sont tous démocrates… ». Et pour cause, elles-même sont intarissables de reproches pour le champion malheureux du Grand Old Party. « Il est comme Georges Bush et on ne veut pas d’une guerre avec l’Iran, explique Alexandra. En plus, il ne pense qu’aux riches, ses positions sur les femmes, les chômeurs et les minorités sont d’un autre siècle… ». Et ce n’est pas avec son programme économique que Mitt Romney connaîtra meilleure presse. « Il veut remettre l’Amérique au travail mais il ne dit pas comment, l’accuse Danielle. Il a changé d’avis sur tout pendant la campagne, Obama, lui, a un cap. Et ça c’est important. »

Une occasion de poursuivre le changement

En quatre ans, le président américain a déjà fait beaucoup de bien à leurs yeux, notamment sur la santé et la politique étrangère, « nous sommes bien mieux perçus que du temps de Bush… ». Mais un mandat, ce n’est pas assez pour changer les choses, surtout avec un Congrès dans l’opposition, et les deux étudiantes voulaient laisser une nouvelle chance à celui qui avait soulevé tant d’espoir en 2008. Si Danielle l’attend au tournant sur l’environnement, le social, le droit des femmes, des minorités et des homosexuels ; Alexandra espère que les républicains n’entraveront pas son action et l’aideront à redresser le pays. « C’est lui le président maintenant, tout le monde doit être derrière son gouvernement ! ». Elle rappelle que le 31 décembre verra expirer les lois fiscales instaurées par Georges Bush, une occasion qui, elle l’espère, donnera l’opportunité à l’opposition de travailler avec Barack Obama à l’élaboration d’un nouveau système.

Républicains, démocrates… Et les autres candidats alors ? Jamais entendu parlé. « Il y avait Ron Paul, non ? » Raté ! C’était pour les primaire républicaines… « Le système bipartique a beaucoup de tords, mais c’est comme ça. Ici tu es démocrate ou républicain, se défendent-elles. Ça étonne sûrement les français parce que vous n’y êtes pas habitués. Aux États-Unis c’est le score que Marine Le Pen a fait lors de vos dernières élections qui nous a choqué… »

 

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