L’agro-expérimentation au cœur des rencontres agronomiques de Maïsadour


Groupe Coopératif Maïsadour
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 24/09/2012 PAR Solène MÉRIC

Organiser des visites de terrain pour ses agriculteurs coopérateurs, n’est pas vraiment chose nouvelle pour le plus gros groupe coopératif agroalimentaire du sud-ouest. L’exercice est même des plus traditionnels. Mais, la visite de terrain du jeudi 20 septembre dernier, tout comme les visites précédentes, avait bel et bien un air de jamais vu… Tout au long du mois de septembre, les agriculteurs du groupe ont en effet été conviés sur l’un des cinq sites d’expérimentation agronomique pour suivre les explications d’agronomes et des exploitants de ces parcelles.  Des sites choisis tout exprès pour leur représentativité des principales zones pédoclimatiques de notre territoire.

Implantés, conduits et suivis pour cinq ans minimum par le Service Agronomie du groupe Maïsadour avec une forte implication de l’agriculteur concerné, ces sites sont consacrés à l’étude de différents facteurs de production et itinéraires techniques. Pour ce faire une batterie d’indicateurs économiques et environnementaux a été mise en place.  En 2012, les études se sont principalement portées sur l’impact du travail du sol sur la stabilité structurale et l’alimentation des cultures. Cela a notamment donné lieu à l’examen de profils de sol, de numérisations de l’enracinement et de courbes de pénétromètre, permettant de mesurer le niveau de compactage du sol.

Partager et déployer les pratiques innnovantesOutre la visite de terrain, et dans l’optique de partager les expériences et, à terme, de déployer les pratiques les mieux adaptées selon les territoires et les terrains, les agriculteurs en visite ont également pu suivre les interventions d’agriculteurs membres des groupes de travail des techniques agronomiques expérimentées sur ces parcelles.
Parmi elles, des activateurs de sol, des techniques alternatives de désherbage ou de semis comme la technique de  «strip till» (travail en bandes), qui vise à ne travailler que la future ligne de semis du maïs. Objectif : réduire le risque d’érosion, la consommation de gasoil et limiter la pousse de mauvaises herbes entre les rangs. Autant d’approches novatrices d’agriculture durable qui semble avoir particulièrement intéressées les agriculteurs adhérents nombreux à avoir fait le déplacement. En effet, chacune des visites rassemblent environ une centaine de personnes.
La prochaine et dernière de ces rencontres agronomiques est prévue à Poursuigues, dans les Pyrénnées Atlantiques.

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