Jean-Luc Gleyze, vice-président du Conseil général de la Gironde, en visite à la cave coopérative La Girondaise.


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 24/08/2012 PAR Laura Jarry

Une « entreprise » en perpétuelle évolution.
La Girondaise, construite presque à pic, fonctionne « par gravité », même après les nombreux changements que celle-ci a dû faire au fil des années, des évolutions techniques et des nouvelles normes. Ces règles vont bientôt devenir plus draconiennes, et obliger toutes les caves à revoir leurs structures, dont celle de Gironde-sur-Dropt. Les changements techniques se font progressivement, au moment opportun et sont visibles en une simple visite des lieux, en un passage de vieilles cuves sous une ancienne charpente magnifique, à des cuves métalliques à la taille impressionnante.
La Girondaise est en plein redémarrage, reprise par ses adhérents, et il est important de travailler sur son image et surtout de faire venir les jeunes viticulteurs à la cave. Les départs à la retraite inquiètent, et même avec un rachat des vignes par la cave, il est nécessaire que les viticulteurs indépendants rejoignent les caves coopératives. Pour Delphine Bougès (gérante Pépinières viticoles Bougès), « la cave, elle vit ; le souci, c’est que ce sont ses adhérents qui ont besoin de vivre ». Un juste milieu financier à trouver impérativement : pour Jean-Luc Gleyze, « si on arrive à donner un niveau de rémunération assez important à ces agriculteurs, la partie sera gagnée ».

Dans une logique de circuit court.
Dans la nombreuse liste des projets de la cave coopérative La Girondaise, on retrouve la mise en place de lits à séchage plantés de macrophytes (roseaux etc) afin de traiter les restes de boues et également l’aménagement d’un nouveau magasin.
A l’heure où chacun veut un retour à l’alimentation bio et un rapport direct entre producteurs et consommateurs, la boutique de la cave parvient à vendre 20% du volume produit par la cave. Pour parvenir à un rendement plus important, La Girondaise souhaite installer ce magasin au bord de la départementale 113 (à l’entrée de Gironde-sur-Dropt). Dans une logique de circuit court, ce nouveau local aiderait à garder la base des anciens particuliers (certains se faisant même livrés à domicile), plaire à de nouveaux, et valoriser l’image des caves coopératives. Pour Thierry Bos, maire de Gironde-sur-Dropt, c’est « l’emplacement idéal » pour « un beau projet ». Une idée qu’approuve Jean-Luc Gleyze : c’est « la bonne direction à prendre ». Dans cette idée de magasin lié à une « cave coopérative historique avec une assise locale », « on vend la production et le patrimoine ».

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