27e FIPA de Biarritz – Un EuroFipa d’honneur à un Flamand opiniatre


F.D.
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 24/01/2014 PAR Felix Dufour

Le film trois fois primé au Fipa 2008 a été présenté simultanément  sur des chaînes walonnes et flamandes. « C’est beau d’avoir fait un geste pour la paix linguistique », commentait Didier Decoin qui se réjouissait de remettre ce trophée d’honneur. En le rattachant à la dernière série du réalisateur, « Dans les champs flamands » dont le premier des 10 épisodes était présenté après la remise du trophée. Il retrace l’histoire d’une famille, les Bossman, pendant la grande guerre de 14-18. « Votre reconstitution de l’époque de la guerre est très impressionnante. Les télévisions européennes et flamande n’ont pas des budgets à la Spielberg et grâce à votre habileté, je dirais votre élégance, cela ne se sent pas, commentait Didier Decoin.

« Je suis très fier d’avoir reçu ce trophée, sans succomber au culte de la personne et des spotlights, répondait-il visiblement ému. Ce prix et cette sélection me parviennent au bon moment. C’est ma dernière réalisation et pour y arriver j’ai du aller au bout de mon talent et de ma perséverance. Nous avons connu le froid, la pluie, la neige, explosions, gaz lacrimogenes. Evidemment, c’est une histoire importante que j’ai pu raconter tout en ayant une responsabilité considérable car des aspects, politiques, culturels et surtout émotionnels sont liés à cette guerre. Mon arrière grand-père, ajoutait-il, y a trouvé la mort seulement 25 jours après sa mobilisation. Cette série m’a changé en tant que réalisateur et en tant que personne. Le savoir-faire de mon équipe est quelque chose indispensable car le Septième Art ne peut être pratiqué qu’en groupe. C’est drôle mais j’ai besoin d’une équipe de 150 personnes pour m’exprimer de la manière la plus individuelle. Depuis plus de 20 ans je travaille avec le même chef opérateur et avec le même ingénieur du son. Enfin j’ai pu réaliser la plus grande partie de mon oeuvre grâce à la chaine publique principale flamande et j’aimerais remercier son directeur qui m’a accompagné dans ma carrière et à Biarritz…. »

Jeudi, le débat de la journée était « Comment raconter la guerre de 14 à la télévision? », après le Brésil, deuxième fil conducteur de cette 27e édition. Avec « Dans les champs flamands », Jan Mattys aura indiscutablement apporté un élément de réponse.

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