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PUBLIÉ LE 11/06/2013 PAR Lise GallitreNeuf projets, neuf étudiants, neuf façons d’envisager le centre-ville et l’utilisation qu’en feront ses habitants. Voici en quelques mots le coeur du projet « Bancs publics » entrepris par l’école des Beaux-Arts de Bordeaux, la ville du Taillan-Médoc et le groupe Aquitanis. Comme son nom l’indique, le travail des étudiants participant au projet a été d’imaginer un banc public sur une place, la place Charles de Gaulle du Taillan-Médoc en travaux depuis 2009 dans le cadre du réaménagement urbain de la ville. Pour Madeleine Montaigne, professeur de design à l’école des Beaux-Art et référente des étudiants dans cette initiative, » On a envisagé la consigne de manière très terre-à-terre, un banc qui doit être public. Les élèves ont alors du aller voir sur place afin de voir concrètement où et comment ils envisageraient leur banc et de quelle façon ils allaient pouvoir rendre ce projet artistique accessible et utile aux habitants de la ville. La démarche était très intéressante dans la mesure où les questions de l’habitable et du mobilier urbain se sont posées à eux de manière concrète « .
Quand l’aménagement urbain et l’art se rencontrent Banc numérique avec possibilité de se connecter, banc circulaire aux allures de manège, banc sous forme de tubes entrelacés… les idées ont fusé de la part des étudiants de 2ème et 3ème année de l’école bordelaise. Les neuf projets seront déposés en juillet prochain afin que le jury délibère. Composé d’une dizaine de personnes des Beaux-Arts, d’Aquitanis et de la mairie du Taillan-Médoc, ce dernier choisira alors un projet qui sera ensuite réalisé et présenté en libre accès sur le site de la nouvelle place publique du centre-ville du Taillan. Entouré du maire de la ville Ludovic Freygefond, du directeur de l’Aménagement Urbain d’Aquitanis Jean-Philippe Lafon, Dominique Ducassou, Président de l’EBABX et adjoint au maire de Bordeaux chargé de la culture et de la protection du patrimoine, s’est dit » très heureux de signer une convention alliant projet d’aménagement urbain et projet artistique, faisant ainsi de la ville un lieu où l’art sera à la portée de tous « .
