Bel accord entre la librairie musicale Lignerolles et la Machine à musique


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Publication PUBLIÉ LE 23/09/2015 PAR Lise Gallitre

De la musique avant toute chose«Ce projet, nous en parlions souvent avec Priscille de Lignerolles avant qu’elle ne prenne sa retraite, nous partagions l’envie que cette librairie musicale conserve son esprit, c’est très important que les lieux culturels, quels qu’ils soient, continuent à vivre à Bordeaux », une continuité dans le changement, voilà l’état d’esprit d’Hélène des Ligneris, propriétaire de la Machine à Lire, et donc de la nouvelle Machine à Musique, successeur Lignerolles, deux enseignes situées à quelques dizaines de mètres l’une de l’autre et qui font désormais figures de sœurs voisines et complémentaires ça et là de la Place du Parlement. C’est le 8 septembre dernier que cette nouvelle machine au mécanisme déjà bien huilé a repris son activité, proposant alors à la clientèle mélomane fidèle le même catalogue de partitions, des livres, des petits instruments (flûtes, ukulélés…) et quelques 4 500 référence de CDs

Quelques notes nouvelles à la partitionPour Maud Pionica, directrice de la Machine à Lire et aux manettes de cette nouvelle organisation, «les différents changements et nouveautés liés à cette succession donneront à la boutique sa tournure définitive à la mi-octobre mais globalement, le magasin reste dans son jus, avec ses valeurs et tout ce qui a fait son identité et sa renommée jusqu’à aujourd’hui, accueillant alors une clientèle fidèle et exigeante ». Devanture rappelant aussi bien la patte estampillée Machine à Lire que l’ancienne librairie Lignerolles, quelques travaux d’embellissement, installation et classification définitive des très nombreuses partitions en stock, mise en place du rayon de littérature musicale et d’ici un mois, les choses seront en place à leur place dans ce magasin singulier qui ne sera ni tout à fait le même ni tout à fait un autre. Côté salariés, les employés de la librairie Lignerolles et de l’ancienne Machine à Musique partageront dorénavant la même boutique ainsi qu’un(e) autre employé(e) amené(e) à rejoindre le trio rapidement, « un maintien de l’emploi qui était bien-sûr évident dans cette succession », rappelle alors Hélène des Ligneris. En avant la musique donc.


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