Biarritz : Les surréalistes Paris 1920-1990, une exposition en mouvement


Paul Wunderlich, « Les chaussures », 1972, Huile sur toile, 62 x 73 cm © Adagp, Paris 2012
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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 06/12/2012 PAR Stéphane Baillet

C’était une autre époque, au Paris des années 60 et 70. George Visat est un célèbre graveur et éditeur, travaille rue du Dragon, au cœur même de ce quartier Saint Germain en pleine ébullition, à quelques mètres du Café Flore et des Deux Magots. Il côtoie la crème des artistes de l’époque. Comme il est d’usage, les peintres s’échangent des œuvres, laissent en dépôt tableaux et sculptures, dédient, dédicacent et nouent entre eux des liens d’affection qui traversent les époques. Ce sont donc des centaines de gravures, lithographies, photographies, dessins, huiles sur toile et sculptures que la famille Visat a collectionnés pendant des décennies. Il faut dire que Georges Visat et son épouse Suzanne ont noué avec tous ces artistes des liens particuliers. Ils déjeunent ainsi tous les lundis avec Man Ray, passent un week-end chez Magritte ou partent en vacances avec Max Ernst et Dorothea Tanning… De ces relations et de cette époque restent aujourd’hui une centaine d’œuvres réunies à l’occasion de cette exposition par les services culturels de la ville de Biarritz, Suzanne Visat et Yannick Minous, beau-fils de Georges Visat, directeur de la Galerie GSN à Pau. Créées entre 1920 et 1990, certaines d’entre elles sont même issues des fondements de ce mouvement artistique protéiforme et universel. C’est ainsi qu’on pourra découvrir la célèbre « boite alerte : missives lascives », installation de Marcel Duchamp ou la sculpture porte-manteau de Man Ray ou encore celle en bois et crin, intitulée « objet mobile recommandé aux familles » créée en 1936 par Max Ernst. Les titres des œuvres donnent d’emblée la note insolente qui caractérise nombre de ces artistes : « La colombe susceptible » de Meret Oppenheim ou « Le terrain instable secoué de droite et de gauche » de Jules Perahim .

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