Bordeaux : le Frac va déménager pour s’ouvrir


DR
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 05/10/2007 PAR Joël AUBERT

Le FRAC faisait sa rentrée le 28 septembre dernier. Deux nouvelles expositions y étaient inaugurées, associant le jeune peintre suisse, représenté par la plus prestigieuse galerie française Air de Paris, Stéphane Dafflon et la professeure de l’ENSAD Florence Doléac. L’occasion pour le président du FRAC, Bernard de Montferrand et celui du conseil régional Alain Rousset de réaffirmer les missions de l’association et d’annoncer son déménagement du Hangar G2 sur le Bassin à flot vers un nouveau lieu, encore mystérieux.
« Rendre l’art contemporain accessible au plus grand nombre » : c’est en ces termes que Bernard de Montferrand a insisté lors de ce vernissage sur le rôle de diffusion du fond régional d’art contemporain, institution qu’il voudrait « encore plus régionale ». Il en a également développé le but de conservation, autre objectif majeur de l’association. Reconnaissant « des préoccupations mercantiles », le président du FRAC a avoué qu’une de ses missions était d’« acquérir des œuvres à des prix plus raisonnables que dans dix ans ». Alain Rousset, qui lui succéda au micro, lui fit écho sur ce point : « les commandes du FRAC sont intéressantes parce qu’elles sont moins chères que dix ans après ». Il annonça en conclusion l’installation du FRAC dans un nouveau lieu : « on aimerait une réhabilitation d’un monument connu pour le FRAC 2 ».

Claire Jacquet, fraîchement nommée directrice du FRAC (elle a pris ses fonctions en mars dernier) et commissaire des deux expositions, nous glisse qu’elle préfèrerait « une construction nouvelle », regrettant « le peu d’architecture contemporaine à Bordeaux ». C’est l’œil vif et la parole abondante qu’elle présente à Aqui les travaux de Stéphane Dafflon et de Florence Doléac. Des œuvres dont les points-de-vue artistiques et esthétiques semblent pour elle les plus intéressants : « ces artistes nous livrent tous les deux une réflexion sur l’espace (…) Le cercle est présent partout, tant dans les installations et sur les toiles de Stéphane Dafflon (notre photo) que dans l’espace utilisé par Florence Doléac ». Statik Dancin’ de Stéphane Dafflon et Floating Minds de Florence Doléac sont visibles au FRAC jusqu’au 21 décembre.

L.P

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle ! Gironde
À lire ! CULTURE > Nos derniers articles