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PUBLIÉ LE 29/05/2013 PAR Solène MÉRICCôté chiffres les librairies en France, ce sont entre 2500 et 3000 points de vente, entre 12000 et 13000 emplois dans les librairies indépendantes, une part de marché de plus de 40% de l’ensemble des ventes de livres au détail, un profil type de 750 000€ de chiffres d’affaires pour 6,5 employés, mais une évolution du chiffre d’affaire global qui s’affichent à la baisse, – 8% entre 2003 et 2012, -1,5% en 2012, soit une évolution comparable à celle du marché global.
Côté sentiment, la France et les français restent très attachés à leur librairie, pour preuve, nous sommes le pays, avec l’Allemagne où le réseau des librairies indépendantes est le plus dense. Et le métier attire chaque année entre 200 et 300 créateurs ou repreneurs. Bref, la librairie, malgrè les peur plus ou fondé d’une menace numérique ne souffre pas de désamour.
Quelles places pour les politiques publiques?Pourtant, des questions subsistent car si le réseau est robuste commercialement, il est fragile économiquement, et manque de marge de manœuvre. Pour tenter de répondre à ce paradoxe, trois axes principaux seront au cœur des débats des 2 et 3 juin. D’abord, se posera la question de voir quels outils, bonnes pratiques ou solutions, existent ou pourraient exister au service des librairies afin qu’elles puissent développer au mieux leur activité, dans un contexte économique difficile. Deuxième question: comment faire évoluer (améliorer) les relations commerciales entre éditeurs et diffusion ? Enfin, quelle place pour des politiques publiques renforcées au niveau national et local ? Une dernière question sur laquelle l’intervention de la Ministre Aurélie Filippetti, lundi en fin de matinée, est sans aucun doute très attendue.
