Ces poilus qui sont partis de Pau


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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 26/08/2014 PAR Jean-Jacques Nicomette

Avec une exposition organisée à l’usine de tramways sur « Les Basses-Pyrénées dans la première guerre mondiale », cette évocation donne le coup d’envoi des multiples rendez-vous qui vont être organisés sur l’agglomération paloise au cours des années qui viennent. Comme chaque département, les Pyrénées-Atlantiques ont en effet payé un lourd tribut au conflit survenu entre 1914 et 1918. Pas moins de 10 000 Basques et Béarnais, dont 943 Palois de naissance, ont été tués, et 50 000 blessés, au cours de cette guerre qui a laissé un profond traumatisme dans les populations.

Une création de l’Orchestre de Pau-Pays de Béarn

Sa mémoire reste encore vive. Mais il est important de continuer à faire mesurer l’horreur de cet affrontement aux jeunes générations, estime  Jean Lacoste, adjoint au maire de Pau. Le spectacle créé par la compagnie l’Oiseau Tonnerre, auquel le public sera invité à participer de manière active, est l’une des multiples manières dont la ville de Pau et son agglomération chercheront à faire passer ce message.

Un hôpital de guerre palois dans une villa anglaise


Tout une série de manifestations,  initiées par divers acteurs locaux, vont en effet se dérouler à partir de la rentrée. Qu’il s’agisse de conférences, ou encore d’un colloque évoquant la manière dont la question du handicap a été posée suite aux  conséquences  de la grande guerre. Mais aussi de films, d’expositions (telle celle sur les femmes pendant le conflit de 1914-1918), ou encore d’une création musicale proposée par l’Orchestre de Pau Pays de Béarn. Celui-ci interprètera en novembre  « Funérailles », de Lucien Durosoir, compositeur et ancien poilu.

Dans le même esprit, les journées européennes du patrimoine permettront de rappeler en 2015 comment les lieux publics les plus divers ont servi d’hôpitaux temporaires à l’époque. Cette guerre-là était effroyable, et il y en avait partout : des villas de luxe aux anciens couvents et même aux haras.

Pour en savoir plus : http://www.pau.fr/evenement/2619/14-14-18-le-depart.htm

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