Choix d’Aqui : Lucie Robin se lance dans le grand bain du documentaire


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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 21/04/2011 PAR Stéphane Baillet

@qui! : Comment est né le projet du film ?
Lucie Robin:
Ce film, je l’ai pensé et imaginé avant même de partir au canada, point de départ de l’aventure.
Cette traversée était une première mondiale, les rameuses sont des personnages extraordinaires, au caractère fort, à la volonté d’acier. Je savais déjà que l’histoire serait belle… C’était une évidence et une chance pour moi de filmer tout ça et de pouvoir témoigner à ceux qui resteraient à terre…
 
@! : Présentez-nous les acteurs de ce projet ?
L.R.:
Ce sont trois filles, championnes de paddle board, sportives de haut niveau, du club de sauvetage côtier de Capbreton : Stéphanie Barneix, Alexandra Lux et Flora Manciet.
Stéphanie Barneix, qui est à l’origine même du projet, affiche 10 ans de carrière de sauvetage sportif. Son envie de repousser les limites de l’impossible, de prendre sa revanche sur la vie est immense … Elle a réussi à combattre un cancer du sein… Pour la traversée les filles se sont offert un skipper de choix : Yves Parlier, grand navigateur, qui compte trois Vendée Globe à son actif. Et côté équipage, il y avait sur le bateau une ingénieur océanographe, un ostéopathe, un marin, et moi.

@! : En quoi a consisté votre préparation ?
L.R.:
Il y a eu d’abord la préparation technique : prévoir du matériel suffisant pour tourner dans des conditions extrêmes (humidité, froid, coupure de courant), puis la préparation physique.
Vivre sur un bateau pendant deux mois n’est pas très reposant, d’autant qu’en plus de mon travail de réalisation, j’étais de quart, donc je devais assurer la navigation du bateau, la surveillance des rameuses, et aider les filles dans leur quotidien, mais ma tâche n’était rien à côté de ce qu’ont vécu les filles sur leur planche.

@! : Qu’avez vous appris sur vous même ?
L.R.:
On apprend beaucoup sur un bateau, durant deux mois, l’espace est exigu, le temps s’arrête, on est sur une autre planète. Vivre à huit demande une certaine adaptation, c’est intéressant de voir comment on fonctionne en groupe, devant un challenge à relever, avec un objectif à atteindre. Cela donne plus de force et de confiance en soi lorsque l’on voit que le défi est gagné ! C’est une des plus belles expériences de ma vie pour le moment…
 
@! : Quel reste votre meilleur souvenir?
L.R.:
Je retiens le partage : les belles rencontres avec les animaux marins qui nous ont offerts des moments de bonheur simples mais intenses; et les échanges avec chacun de mes co équipiers, et des trois filles, de belles confidences et émotions .. sur un bateau, on ne triche pas . chacun se révèle : une belle leçon de nature humaine, avec ses bons et ses mauvais côtés…

@! : Le pire ?
L.R.:
Les trois premiers jours d’amarinage… je devais poser la caméra pour aller vomir… la peur de la première tempête, qui finalement, ne nous  a pas trop secoués, les coups de gueule…

@! : Vous venez de recevoir le prix du public au dernier Filmar d’Hendaye… que cela représente-t-il pour vous ?
L.R.:
Le prix du public, je me dis que c’est le plus beau des prix ! On fait des films pour le public, pour les gens, c’est une très belle reconnaissance et récompense de mon travail, qui a été long et fastidieux. Il y a vraiment eu de beaux échanges « humains » avec le public d’Hendaye, lors de la diffusion de mon film..

@! : Quels sont vos projets ? les films que vous développez ?
L.R.:
Je travaille en ce moment sur des films pédagogiques pour nos jeunes citoyens aquitains, un film qui raconte le cycle de l’eau et l’importance de préserver cette richesse qui se raréfie, et un film sur les jeunes citoyens européens. Et puis, j’aimerais faire un film en Afrique, terre de coeur et d’humanité… je cogite.

Stéphane Baillet

Crédit photo : Aqui.fr

Le documentaire a été projeté le mardi 26 avril à 20h30 à Sanguinet et  le sera dans le cadre du salon du livre de Dax le lundi 2 mai à l’atrium à 20h30
Dvd en vente sur simple demande à : lucie-robin@hotmail.fr

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