Choix d’Aqui! Mort d’un commis voyageur, reprend du service au TnBA.


Maitetxu Etcheverria
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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 11/03/2012 PAR Hélène Fiszpan

Fils d’immigrants polonais juifs, Arthur Miller grandit à Central Park avant de déménager à Harlem suite à la Grande Dépression qui ruine son père, alors tailleur pour femmes. Un événement marquant pour le jeune homme de l’époque qui influencera pour beaucoup son travail d’écriture. La chute d’un idéal américain, la faillite et la dépression psychique sont des éléments dramaturgiques au coeur de ses oeuvres de « jeunesse » dont Mort d’un commis voyageur, l’une de ses premières pièces, écrite en 1949. Dans un contexte économique mouvant, Willy Loman, un représentant de commerce qui a tout donné dans son travail se voit retiré son salaire fixe pour le remettre à la commission comme un débutant. La fin n’est pas loin… Entre hallucinations et douleur réelle, seule Linda se femme tentera de l’aider et de contenir l’inexorable chute. Après Qui a peur de Virginia Woolf ? d’Edward Albee, Mort d’un commis voyageur est le second volet du cycle que Dominique Pitoiset consacre au théâtre Nord Américain du XXe siècle. Un regard aux influences cinématographiques, où l’esthétique pop et rétro des années 50, accentue le contraste d’un monde à deux vitesses, entre les heureux entrepreneurs et les laissés pour compte du libéralisme. Plus actuelle que jamais, l’oeuvre de Miller résonne étrangement en ces temps de crise, faisant état une fois de plus de la force de la littérature comme témoin d’une Histoire souvent concentrique.

Du 14 au 16 mars au TNBA, Place Renaudel, Bordeaux  / 05 56 33 36 80 / billetterie@tnba.org
Photo Maitetxu Etcheverria

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