Concevoir un livre numérique, c’est possible


Julien Privat
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 16/11/2013 PAR Julien PRIVAT

Pourquoi apprendre à faire un livre numérique surtout quand la majorité des livres reste publiée sous le format papier ? Peut-être pour mettre en avant des écrits oubliés au fin fond d’une cave ou des réserves des bibliothèques. Bernard Essard-Budail, chargé de mission au centre du livre et de la lecture du Poitou-Charentes est bibliothécaire de formation. Curieux et attentifs aux nouveautés dans le monde de l’écrit, il s’est rapidement intéressé au livre numérique «  Je pense que par cet intermédiaire il est possible de valoriser des collections des bibliothèques et même des livres qui n’ont été publiés qu’une fois ou que dans des rubriques de journaux au XIXe ou XXe siècle. Cela ne coûte rien. Juste du temps ». Bernard a lui-même conçu un recueil de nouvelles des années 1930 paru dans un journal.

Resortir de l’ombre des textesDe son côté Olivier Desgranges, le directeur de la médiathèque de Rochefort a suivi cette formation avec une ambition particulière. « Je pourrais publier des textes libres de droit du patrimoine rochefortais et valoriser les fonds anciens. » Il est conquis par le numérique. « J’ai deux liseuses. Je connaissais les bases du traitement de texte et des feuilles de style mais je n’avais pas en mains les outils pour retoucher du code HTML et donc toucher à la mise en page de documents numérique. » Le directeur de la médiathèque rencontre même quelques difficultés pour joindre des photographies au livre numérique.

Pierre Malissin et Bruno Essard-Budail sont là pour l’aiguiller. L’éditeur de livre numérique et le chargé de mission au centre du livre et de lecture Poitou-Charentes partagent leurs connaissances sur la réalisation de ce type d’ouvrage. « On propose une prise en main de logiciel de traitement texte pour le convertir avec un logiciel nommé Atlantis et on vérifie par l’intermédiaire de Calibre ou Sigil si le résultat est bon. On peut alors créer des livres sans pré-requis », résume Bruno Essard-Budail.

A la fin des ces deux jours de formation, le résultat est saisissant. Les dix stagiaires sont capables de confectionner leur propre livre numérique. « Leur document est lisible sur beaucoup de supports tels que les smartphones, les tablettes et les liseuses. Le fichier EPUB produit est différent d’un fichier PDF, il y a un côté plus dynamique. Le lecteur peut tourner les pages ou grossir les caractères. Il est aussi possible de naviguer à partir de la table des matières », conclut le chargé de mission.  

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