Dégustation de Vin Bio à la maison de l’Aquitaine – Paris


Aqui.fr
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 13/03/2010 PAR Charlotte Lazimi

Dire que le bio est dans l’air du temps est une chose, s’y mettre en est une autre, surtout dans la viticulture. Car pour convertir une exploitation viticole et produire « bio » prend trois ans, le temps nécessaire à une terre et une vigne saines et propres. Car le vin bio est un vin dont les raisins ont été produits sans l’aide de pesticides et sans engrais chimiques. Les objectifs du Grenelle de l’environnement en 2007 sont ambitieux. Ils espèrent que 6 % des terres cultivables dans deux ans seront bio. Aujourd’hui, en Aquitaine, 2,9% des surfaces viticoles le sont.

Pour cette journée de dégustation à la maison d’Aquitaine, une quarantaine d’acheteurs étaient attendus pendant la journée.  « C’est l’avenir. Mais en viticulture, on ne peut pas faire d’économie d’échelle » explique André Chatenoud, président du syndicat des vignerons bio d’Aquitaine. « Entre 10 et 20 hectares, c’est la meilleure surface  pour fournir un vin de caractère« .

Dans la salle, les vignerons proposent 250 échantillons et ont présenté pour l’occasion 400 bouteilles, dont les prix varient entre 6, 7 euros et 25 euros. Eric Jeanneteau est vigneron à Saint-Emilion, il possède un terrain d’un hectare 70 et s’occupe d’autres propriétés viticoles. Le vin bio, il a choisi d’en faire « par passion » Dans le bio depuis 8 ans, il est venu pour rencontrer ses collèges du milieu bio. »On ne peut faire de bio que par conviction« insiste-t-il. » Mais certains viticulteurs se sont lancé dans l’aventure pour surfer sur la vague; ça ne peut pas marcher car cela demande énormément de travail!« .

Franck et Véronique Terral n’ont pas encore la trentaine. Après leurs études, ils ont racheté une propriété de 14 hectares. « Ils étaient pionniers dans ce domaine car ils produisaient du vin bio depuis 1975, même s’il n’appelle pas ça comme ça. » Aujourd’hui, ils produisent entre 50 000 et 60 000 bouteilles par an, du blanc, du rouge et du clairet.

Charlotte Lazimi 

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle !
À lire ! CULTURE > Nos derniers articles