Dernier concert, libérateur, de l’Académie de Musique Ancienne du Festival du Périgord Noir.


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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 11/08/2013 PAR Laura Jarry

Des airs qui relèvent du sacré.

Dernier concert de l'Académie de Musique Ancienne du Festival du Périgord Noir.

L’abbaye de Saint-Amand de Coly permettait ce dimanche un bond dans le passé, appréciable à deux titres : sans réseau téléphonique, aucune sonnerie n’a pu ainsi couper court au concert donné par l’Académie de Musique Ancienne du Festival du Périgord Noir. Les spectateurs, avertis des lieux qui comparaient même l’engouement des musiciens et des chanteurs durant cette reprise au sérieux de la soirée donnée la veille, ou voyageur faisant escale musicale pour un après-midi , étaient donc entièrement plongés dans les deux œuvres qui leur étaient proposées.
La « Pastorale sur la Naissance de Notre Seigneur Jésus Christ » précédait ainsi le « Te Deum » (H146) en ré majeur de Marc-Antoine Charpentier. Instruments et récits donnaient l’impression aux spectateurs d’avoir l’honneur et le privilège d’écouter ces airs relevant presque du sacré par de pareils talents et en un tel lieu.

Retenue et lâcher-prise.A l’entracte, certains changent de siège : « Je tente ma chance, je veux voir si se placer devant change l’acoustique et puis, j’aimerais voir le visage des chanteurs de près, leurs émotions ». Pari réussi. A peine les premiers applaudissements viennent-ils saluer la performance du plus populaire des « Te Deum » de Charpentier, que se fait entendre un « C’était bien mieux ! ». L’humble Michel Laplénie, directeur musical de l’Académie de Musique Ancienne du Festival du Périgord Noir depuis 2001, salue, s’accompagne du responsable des cordes Simon Heyerick et du chef de chant Yvon Repérant, puis s’efface pour laisser quelques temps les applaudissements aux musiciens et chanteurs, avant de revenir et de se placer sur la même ligne qu’eux.
Petit rappel obligatoire après un tel engouement du public, avec ce qu’il faut de temps pour à nouveau apprécier ces chanteurs à grande voix, le regard inspiré d’une flûtiste qui ne quittera jamais des yeux Michel Laplénie, les coups d’éclat (et non d’écart) d’instruments anciens ou, encore, la ponctuation du récit par des percussions d’un autre temps.


Autres concerts à venir du Festival sur le site du Festival du Périgord Noir.

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