18 novembre au 6 décembre, 38 spectacles, 18 structures culturelles concernées, quelques chiffres qui annoncent une nouvelle fois la richesse et la diversité du festival Novart, manifestation annuelle consacré aux arts vivants dont l’une des marques de fabrique est de fédérer une majorité d’acteurs culturels de Bordeaux et de la CUB. Le TnBA, La Manufacture Atlantique, le Cuvier, l’Opéra National de Bordeaux, l’OARA, Pessac en scènes, le Rocher de Palmer, le Théâtre des Quatre Saisons, le Glob Théâtre, le Carré-les-Colonnes… si les lieux diffèrent, la perspective des spectacles programmés pendant toute la durée du festival est la même » faire dialoguer les structures culturelles entre elles et les faire rêver ensemble, ce qui n’est pas si courant », comme l’a dit Catherine Marnas en évoquant son rôle à la direction artistique pour cette année 2014. Cette 11ème édition proposera une programmation riche avec 38 spectacles, « voilà bien de quoi faire battre le coeur d’un territoire au même rythme, rythme que j’ai souhaité guidé par l’air du large », précise alors cette dernière. « On dirait le Sud… », promesse faite d’un festival qui mettra cette année l’ailleurs ici, tout près.
Quand la Place Saint-Michel devient dance-floor A festival singulier, cadre singulier. Parmi les temps forts de cette onzième édition de Novart, le samedi 22 novembre à partir de 19h, jour où la célèbre Place Meynard à Saint-Michel se muera en piste de danse avec le spectacle Le bal fait sa rêvolution (Compagnie Rêvolution – Anthony Egéa). Une soirée de plus de cinq heures où chorégraphies, participation du public et moments festifs s’alternereront et se mêleront dans l’un des lieux emblématiques de la ville, « histoire de voir les lieux familiers avec d’autres yeux et de s’y voir différents » annonce alors Catherine Marnas quant à cette soirée aux allures de grand bal populaire pour un festival cette année résolument marqué par la danse.
Une quinzaine qui danse Une quarantaine de spectacles sur quinze jours, autant dire qu’il y en aura des choses à voir. Parmi elles, un focus sur la création brésilienne présenté au Carré-les-Colonnes dès l’ouverture du festival le mardi 18 novembre avec Pindorama de la chorégraphe Lia Rodrigues, qui sera suivi le jeudi 27 par Julia de la dramaturge brésilienne Christiane Jatahy. Les ailleurs si ardemment désirés par Catherine Marnas se tourneront aussi vers l’Algérie avec Chorégraphie de la perte de soi de Faizal Zeghoudi qui interroge la condition de la femme dans le Maghreb d’aujourd’hui (Casino Théâtre Barrière, 18 et 19 novembre). Aux manettes de l’édition précédente, le bordelais Hamid Ben Mahi présentera cette année sa dernière création, La Hogra, du 21 au 29 novembre au TnBA. Même lieu mais ailleurs différent avec le théâtre engagé du hongrois Arpad Schilling et sa pièce Loser, les 28 et 29 novembre. Le Pierrot lunaire de Schönberg au Grand Théâtre, la Soirée des Musiciens au Rocher de Palmer ou encore Les aveugles de Maeterlinck au Théâtre des Quatre Saisons seront également des temps forts de cette 11ème édition de Novart, ce festival des arts de la scène devenu un moment incontournable dans le paysage culturel bordelais.
Plus de renseignements sur la programamtion sur www.novartbordeaux.com