Entre les Lignes: « Ces petits Hasards qui bouleversent la Science ».


Editions Papillon Rouge
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 24/06/2012 PAR Anne Duprez

Enocre pourrait-on parler d’effet papillon: Papillon rouge pour être exact! Car c’est aux Editions Papillon Rouge que paraîssent « Ces petits hasards qui bouleversent la science » de Marie-Noëlle Charles. Marie-Noëlle Charles est diplômée de l’Ecole Nationale des Sciences Agnonomiques de Bordeaux. Elle est aussi journaliste spécialisée dans la viticulture et l’oenologie. Est-ce parce qu’elle évolue dans un monde où l’imprévu s’invite parfois à la table de tri des vendangeurs, lorsque dame nature donne une couleur inattendue à la robe nouvelle d’un vin, qu’elle s’est intéressée à ces ratages qui n’en sont pas, grâce au sens d’adaptation de certains qui ont su construire avec l’inopportun grain fou dans les rouages huilés de l’habitude?

La première histoire qu’elle nous conte est celle d’Alfred Nobel à qui, par deux fois, la chance se présente, frisant comme souvent avec le danger. Quand ses mains fébriles échappent un flacon de nitroglycérine et que celle-ci se répend dans la sciure sans exploser, il comprend -fiat lux !- qu’il a là la solution contre les multiples accidents provoqués par la meutrière nitro. Fiat lux, oui, car voilà l’étincelle qui illumine sans provoquer la mort! Comprenant aussi qu’il lui reste à trouver le produit qui absorbe le choc sans diminuer pour autant le pouvoir explosif, et aidé une nouvelle fois par le hasard, il dépose en 1867 le brevet de ce qu’il baptise « dynamite, en s’inspirant d’un mot grec qui signifie puissance ». Alliage de deux substances puissantes en effet, qui agissent sans provoquer la mort, à l’image de l’alliance du hasard avec ce qui aurait pu être un grand péril et qui finalement est source de grandes inventions.

Du micro-ondes à l’Amérique de Christophe Colomb, en passant par le phénomène d’anaphylaxie de Charles Richet et Paul Portier, prémisce de l’allergologie… ou le téléphone de Graham Bell qui, travaiallant sur les possibilités de trabsmission de la parole par l’électricité, entend -par hasard!- le juron proféré par son assistant qui, éloigné de lui, vient de renverser son café! Nous sommes le 10 mars 1876, et la toute première conversation téléphonique vient d’avoir lieu.

« Ces petits hasards qui bouleversent la science », un livre instructif oui, mais surtout un livre ludique. La science y ressemble en effet à un jeu… un jeu de hasard bien entendu!

« Ces petits hasards qui bouleversent la science » de Marie-Noëlle Charles, Papillon Rouge éditeur.

Photo éditeur, tout droit réservé.

 

Anne DUPREZ


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